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Le président américain a estimé lundi que l’offre faite par l’Union européenne d’une exemption totale et réciproque de droits de douane pour les produits industriels, dont les voitures, ne suffirait pas à lever les taxes douanières américaines.
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Le ministère chinois du commerce a promis mardi de ne pas céder au « chantage », après la menace de Donald Trump d’imposer des taxes additionnelles à hauteur de 50 % sur les importations de la deuxième économie du monde.
« La menace américaine d’escalade des droits de douane à l’encontre de la Chine est une erreur s’ajoutant à une erreur (…) La Chine n’acceptera jamais cela. Si les Etats-Unis insistent pour suivre leur propre voie, la Chine les combattra jusqu’au bout », a déclaré un porte-parole du ministère.
La Chine exhorte au « dialogue » pour résoudre ce conflit commercial, mais promet des « contre-mesures » en cas de nouveaux droits de douane américains.
La banque centrale chinoise promet par ailleurs de soutenir le principal fonds souverain pour stabiliser les marchés.
Donald Trump a jugé lundi que la proposition faite par l’Union européenne d’une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, dont les voitures, n’était pas suffisante pour lever les taxes douanières américaines.
« Non ce n’est pas suffisant », a-t-il dit, interrogé sur cette proposition annoncée lundi par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, pendant un échange avec la presse à la Maison Blanche. « L’Union européenne s’est très, très mal conduite avec nous », a ajouté le président américain, qui a annoncé la semaine dernière une offensive protectionniste tous azimuts, dont une taxe de 20 % sur les produits européens, devant entrer en vigueur le 9 avril.
Il a assuré que le déficit commercial accusé par les Etats-Unis avec l’UE allait « disparaître rapidement » grâce à une augmentation des achats d’énergie américaine par les pays européens. « Il faut qu’ils achètent et qu’ils s’engagent à acheter un montant équivalent (à ce déficit commercial) en énergie », a encore dit Donald Trump.
« Nous avons proposé des droits de douane nuls pour les produits industriels. (…) L’Europe est toujours prête à conclure un bon accord » avec les Etats-Unis, avait déclaré Ursula von der Leyen lors d’une conférence de presse à Bruxelles. Mais « nous sommes également prêts à répondre par des contre-mesures et à défendre nos intérêts » face à l’offensive commerciale de Donald Trump, a prévenu la cheffe de l’exécutif européen.
« Nous avons dit clairement à plusieurs reprises que faire pression ou menacer la Chine n’était pas la bonne manière de traiter avec nous. La Chine préservera avec fermeté ses droits et intérêts légitimes », a déclaré à l’Agence France-Presse le porte-parole de l’ambassade de Chine aux Etats-Unis, Liu Pengyu.
Et ce, après que Donald Trump a promis d’augmenter encore les droits de douane sur les produits chinois si Pékin continue de vouloir riposter. « Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34 % [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici à demain [mardi] 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50 % sur la Chine, à partir du 9 avril », a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social, dans la journée.
« La probabilité d’une récession aux Etats-Unis a considérablement augmenté. Cela aura des effets importants sur l’économie canadienne, il sera très difficile pour nous d’éviter cela », a déclaré lundi le premier ministre canadien, Mark Carney, lors d’un événement de campagne pour les élections législatives, sur la Côte ouest canadienne.
Pour M. Carney, qui a dirigé la Banque du Canada et celle d’Angleterre, la chute des marchés boursiers mondiaux n’est pas une surprise : « Ils réagissent à ce que nous avons annoncé, à savoir que ces droits de douane sont fondamentalement préjudiciables à l’économie américaine et aussi à l’économie mondiale. »
Le Canada, qui est l’un des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, a été globalement épargné par les dernières annonces américaines, mais est déjà visé depuis quelque temps par des tarifs douaniers sur l’acier et sur l’aluminium, ainsi que sur les automobiles.
Dans ce contexte, M. Carney a répété qu’il voulait accélérer les investissements au Canada en éliminant notamment les obstacles au commerce entre les provinces canadiennes et en facilitant la mobilité de la main-d’œuvre : « Nous ne pouvons pas contrôler les Etats-Unis, nous ne pouvons pas contrôler les décisions du président Trump, mais nous pouvons contrôler ce que nous faisons ici dans ce pays. »
La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé lundi, à l’issue d’une séance en dents de scie ; un recul toutefois moins prononcé que celui des autres places boursières toujours lestées par le choc des droits de douane de Donald Trump.
Le Dow Jones a perdu 0,91 %, l’indice Nasdaq a grappillé 0,10 %, et l’indice élargi S&P 500 a lâché 0,23 %.
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Les cours du pétrole ont quelque peu limité leurs pertes, lundi, après avoir touché un plus bas depuis quatre ans, toujours plombés par l’offensive commerciale de Donald Trump et son matraquage sur les importations chinoises, qui pourraient avoir un impact sur la demande de brut.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, a perdu 2,09 %, à 64,21 dollars, après être tombé à 62,51 dollars, son plus bas niveau depuis avril 2021.
Le baril de West Texas Intermediate, référence américaine, pour livraison en mai, a chuté de 2,08 %, à 60,70 dollars, après avoir également touché un nouveau plus bas depuis avril 2021, à 58,95 dollars.
Lundi, le premier ministre israélien a promis à Donald Trump d’éliminer les droits de douane et l’excédent commercial de son pays vis-à-vis des Etats-Unis, quelques jours après la mise en place de nouveaux tarifs douaniers par Washington.
« Nous éliminerons le déficit commercial des Etats-Unis » vis-à-vis d’Israël, a déclaré Benyamin Nétanyahou à la Maison Blanche. Il est le premier dirigeant étranger reçu par le président américain depuis l’annonce des nouveaux droits de douane qui ont provoqué un coup de tabac sur les places financières mondiales.
Le président américain a affirmé, lundi, qu’il n’envisageait pas de pause dans la mise en place des nouveaux droits de douane qui assomment les partenaires commerciaux des Etats-Unis et affolent les marchés.
Le président américain s’exprime du bureau Ovale, en compagnie de Benyamin Nétanyahou, avec lequel il s’est entretenu au sujet des droits de douane américains et de la guerre dans la bande de Gaza.
« On n’envisage pas » de suspendre l’augmentation des droits de douane, a déclaré le chef de l’Etat, interrogé par des journalistes, ajoutant que « de nombreux pays [viennent] négocier avec [les Etats-Unis] » des accords qui « seront équitables ».
Les Bourses mondiales ont plongé lundi, les yeux rivés sur les déclarations de la Maison Blanche et des partenaires commerciaux des Etats-Unis sur les négociations des droits de douane. Sur fond d’information de presse erronée selon laquelle l’administration Trump aurait pu envisager une pause pour ses droits de douane, les marchés ont brièvement tenté de remonter vers 16 heures (heure de Paris), avant de redescendre après un démenti de la Maison Blanche.
Le ministre de l’Europe français, Benjamin Haddad, a défendu sur BFM-TV lundi soir une réponse « forte, calibrée, pour frapper en profondeur l’économie américaine » face à des droits de douane « injustifiés ». « Si on veut négocier avec les Etats-Unis, il faut assumer un rapport de force, montrer qu’on est capable de se défendre, a-t-il déclaré. Il n’y a aucune raison de se mettre dans une situation de soumission. »
Le ministre a évoqué une palette d’outils parmi lesquels celui dont l’Union européenne s’est dotée en 2023, qui vise à punir tout pays utilisant des armes économiques pour faire pression sur elle. Jamais utilisé jusqu’ici, cet instrument dit « anti-coercition » a été pensé comme un outil de dissuasion, à activer après épuisement des voies diplomatiques. Il autorise différents types de représailles : gel de l’accès aux marchés publics, blocage d’autorisations de mise sur le marché de certains produits, blocage d’investissements… « On peut par exemple imposer des taxes sur les services numériques, sur la publicité », a souligné M. Haddad.
En dégringolant de 4,78 %, la Bourse de Paris a affiché sa pire séance depuis mars 2022. L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a chuté de 347,83 points et s’est établi à 6 927,12 points à la clôture. Depuis le 1er avril, il a abandonné près de 12 %.
« Les marchés financiers n’avaient pas subi de choc aussi important depuis la pandémie » , a commenté César Pérez Ruiz, responsable des investissements au sein de Pictet Wealth Management. « Les récents droits de douane américains ont accumulé le risque de récession aux États-Unis » et à ce stade, « l’administration Trump ne change pas son fusil d’épaule ».
Les valeurs du luxe, très exposées au marché asiatique, ont continué de souffrir lundi. LVMH, première capitalisation boursière du CAC 40, a dégringolé de 4,23 % à 507,60 euros, Hermès a chuté de 6,07 % à 2 135 euros, et L’Oréal, géant des cosmétiques souvent catégorisé dans le secteur luxe, a abandonné 3,96 % à 335,85 euros.
« Les valeurs liées à la demande économique mondiale de matières premières se retournent complètement face aux craintes de récession », explique Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France. Le géant pétrogazier TotalEnergies a dévissé de 5,24 % à 50,29 euros. Le groupe français de gaz industriels Air Liquide a chuté de 7,27 % à 160,60 euros, Veolia, spécialiste des services à l’environnement, de 8,12 % à 28,27 euros, l’énergéticien Engie de 5,34 % à 17,47 euros.
Par ailleurs, cette semaine sera notamment marquée par « le début de la saison des résultats d’entreprises, les banques américaines ouvrant le bal », souligne César Pérez Ruiz. Dans cet environnement économique incertain, « de nombreuses entreprises devraient annoncer des perspectives négatives pour 2025 », estime-t-il.
Les Bourses européennes ont fortement chuté, lundi, en clôture, pour la troisième journée d’affilée, inquiètes des conséquences que les droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits importés aux Etats-Unis auront sur la croissance mondiale.
Après avoir déjà dévissé jeudi puis vendredi, les indices boursiers du continent ont continué leur mouvement : la Bourse de Francfort a terminé sur une chute de 4,13 %, Londres de 4,38 %, Milan a dégringolé de 5,18 % et Zurich de 5,16 %. La Bourse de Paris a dévissé de 4,78 % et n’avait plus connu pareille chute depuis mars 2022.
Bonsoir Nicky,
Votre question est l’occasion d’évoquer ce qui a émergé de la réunion des ministres du commerce de l’Union européenne qui s’est tenue aujourd’hui à Luxembourg. D’une même voix, les Européens ont appelé Washington à négocier. L’UE a d’ailleurs proposé aux États-Unis une exemption totale et réciproque des droits de douane pour les automobiles et autres biens industriels.
Mais le ton diffère parmi les Vingt-Sept sur les éventuelles représailles européennes si les négociations échouent. A commencer par la possibilité de cibler ou non la « tech » américaine. L’idée de cibler les fleurons américains des technologies numériques, comme Microsoft, Amazon, Google ou Meta, a notamment été évoquée. Mais peu d’éléments concrets ont fuité sur les détails de cette proposition. « Ce serait une escalade extraordinaire à un moment où nous devons travailler à la désescalade », a mis en garde le ministre irlandais des affaires étrangères, Simon Harris, dont le pays dépend fortement des investissements américains, en particulier dans les secteurs pharmaceutique et technologique. Un sentiment partagé par d’autres pays européens très dépendants de l’Amérique pour leur sécurité, comme les États baltes.
La France et l’Allemagne poussent, à l’inverse, pour une réponse très ferme de Bruxelles. Même si Paris veut « d’abord tout faire pour préférer la coopération », le ministre du commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a appelé l’UE à « n’exclure aucune option » concernant les biens comme les services américains. La boîte à outils européenne « peut être extrêmement agressive », a-t-il affirmé, avant de mentionner un outil dont l’UE s’est dotée en 2023, qui vise à punir tout pays utilisant des armes économiques pour faire pression sur elle. Jamais utilisé jusqu’ici, cet « instrument anti-coercition » a été pensé comme un outil de dissuasion, à activer après épuisement des voies diplomatiques. Il permettrait notamment le gel de l’accès aux marchés publics européens ou le blocage de certains investissements.
Le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck, a lui aussi estimé que l’Europe devait être prête à utiliser ce « bazooka » face à l’intransigeance américaine. Déplorant un « jour noir » pour les marchés financiers à travers le monde, le commissaire européen chargé du commerce, Maros Sefcovic, a prévenu de son côté que l’UE était prête à utiliser « tous les outils » de son « arsenal de défense commerciale » face à l’offensive protectionniste de Washington.
Bonsoir Pedro,
Plusieurs pays s’inquiètent de la conformité des nouvelles taxes douanières imposées par l’administration Trump avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), souvent qualifiée de « gendarme du commerce mondial ». En réalité, l’organisation se retrouve pieds et poings liés face à la vague protectionniste : ses moyens d’action sont limités, d’autant que les Etats-Unis ont fait imploser le mécanisme destiné à régler les conflits commerciaux.
L’OMC ne fait pas partie du système onusien. Contrairement à d’autres organisations internationales, comme la Banque mondiale et le FMI (Fonds monétaire international), le pouvoir n’est pas délégué à un conseil d’administration ou au directeur. Elle est dirigée par consensus par ses membres (166). Le secrétariat de l’OMC, dirigé depuis mars 2021 par la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, est avant tout un organe de conseils pour les comités de l’organisation : il n’a pas le droit de se prononcer sur la conformité des politiques aux règles de l’OMC.
Le système de règlement des différends – clé de voûte de la régulation du commerce international par l’OMC – est affaibli. L’organe d’appel, composé de spécialistes du droit et du commerce international, est paralysé depuis décembre 2019 car des sièges de juges demeurent vacants en raison du refus par les Etats-Unis de les nommer, une pratique entamée sous l’administration de Barack Obama et que Donald Trump et Joe Biden ont poursuivie. Washington reproche à l’organe d’appel de surinterpréter les règles du commerce international et de dépasser les délais fixés par l’OMC. Les Etats-Unis soulignent aussi tenir à ce que les décisions des juges n’empiètent pas sur la « sécurité » nationale.
Lors d’une réunion à l’OMC en mars, les Etats-Unis ont à nouveau déclaré qu’ils n’étaient pas en mesure d’accepter une proposition de 130 autres membres de l’organisation demandant le lancement du processus de sélection des juges, le bloquant ainsi pour la 85e fois. Sans possibilité d’obtenir une décision en appel, les pays ne peuvent pas passer à l’étape suivante, à savoir demander l’établissement d’une compensation face à une mesure tarifaire considérée comme contraire aux règles de l’OMC. Cette compensation ne prend pas la forme d’un versement d’argent, mais par exemple une réduction tarifaire équivalente.
Le Mexique n’écarte pas la possibilité d’appliquer des droits de douane réciproques aux Etats-Unis, son principal partenaire commercial. « Dans la mesure du possible, nous voulons éviter de mettre des droits de douane réciproques, a déclaré la présidente, Claudia Sheinbaum, lors de sa conférence de presse quotidienne. Nous ne l’écartons pas, mais nous préférons poursuivre le dialogue d’une autre manière. » Le président Donald Trump a imposé au Mexique comme à ses autres partenaires des droits de douane sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, mais pas de tarifs réciproques.
Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore fortement les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. « Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34 % [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50 % sur la Chine, à partir du 9 avril », a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social. Donald Trump avait un peu plus tôt reproché à la Chine de ne « pas avoir pris en compte [son] avertissement (…) de ne pas répliquer » à son offensive commerciale.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20 %, devant passer à 54 % dès le 9 avril, avec les + 34 % annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’Agence France-Presse, la Maison Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104 %. Donald Trump a aussi affirmé qu’il fermait désormais la porte aux demandes d’entretien des responsables chinois. A l’inverse, il a mis en avant que des « négociations avec les autres pays, qui ont aussi demandé des entretiens, allaient commencer immédiatement ».
Au Bangladesh, deuxième fabricant de vêtements au monde, les conséquences de la hausse des droits de douane américains se font déjà ressentir, conduisant le chef du gouvernement provisoire, Muhammad Yunus, à appeler Donald Trump à « retarder l’application des mesures douanières réciproques des Etats-Unis », selon un communiqué du gouvernement publié lundi.
M. Yunus a écrit au président américain pour lui demander un délai de « trois mois afin de permettre au gouvernement intérimaire de mettre en œuvre sans heurts son initiative visant à augmenter substantiellement les exportations américaines vers le Bangladesh ». Ces produits comprennent « le coton, le blé, le maïs et le soja, qui bénéficieront aux agriculteurs américains », indique le communiqué. « Le Bangladesh prendra toutes les mesures nécessaires pour soutenir pleinement votre agenda commercial », a ajouté le chef de gouvernement bangladais.
Le président américain a imposé de nouveaux droits de douane punitifs de 37 % au Bangladesh, alors qu’ils s’établissaient auparavant à 16 % pour les produits en coton et à 32 % pour ceux en polyester. Selon des fabricants, l’impact a été presque immédiat : des acheteurs américains ont commencé à suspendre leurs commandes en provenance du Bangladesh. La production de textiles et de vêtements représente environ 80 % des exportations de cette nation d’Asie du Sud. Le Bangladesh exporte chaque année pour 8,4 milliards de dollars de vêtements vers les Etats-Unis, selon l’Association des fabricants et exportateurs de vêtements du Bangladesh, soit environ 20 % de ses exportations totales de vêtements prêt-à-porter.
Les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump à certains pays africains, dont 50 % pour le Lesotho, « menacent des décennies de commerce et de coopération mutuellement bénéfiques », a déploré lundi l’Union africaine (UA), exhortant les Etats-Unis à « reconsidérer cette décision qui menace des décennies de commerce et de coopération mutuellement bénéfiques ». De nombreux pays du continent ont été touchés par les tarifs douaniers annoncés la semaine dernière par le chef de l’Etat américain, bien au-dessus du nouveau taux plancher de 10 % décrété par Washington : 47 % pour Madagascar, 40 % pour l’île Maurice, 37 % pour le Botswana, 30 % pour la Guinée équatoriale et 30 % pour l’Afrique du Sud.
Le président de la Commission de l’UA, le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, a affirmé « croire en la construction de ponts, et non de barrières, et reste déterminé à collaborer avec les Etats-Unis pour promouvoir des partenariats mutuellement bénéfiques », selon son porte-parole. L’organisation continentale, dont le siège se trouve à Addis Abeba, a également estimé que la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), officiellement entrée en vigueur en 2021, mais qui reste encore loin de ses objectifs de créer une seule grande zone commerciale, offrait « de vastes opportunités pour un engagement économique plus approfondi et exempt de droits de douane ».
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