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A l’issue de la rencontre sur les finances publiques de mardi, plusieurs organisations de salariés dénonçaient une « opération de communication » qui prépare les salariés à faire des « sacrifices ».

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Patrick Martin, président du Medef, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, et Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, lors de la rencontre sur les finances publiques, à Paris, le 15 avril 2025.

François Bayrou les a peu éclairés et encore moins rassurés. A l’issue de la conférence sur les finances publiques, orchestrée, mardi 15 avril, par le premier ministre, les responsables des cinq principaux syndicats, présents lors de l’événement, ont fait part de leur profonde circonspection. Plusieurs d’entre eux ont eu le sentiment d’être les témoins d’une grand-messe annonciatrice de lendemains douloureux pour les travailleurs. Tous ont regretté que le chef du gouvernement reste sourd à l’idée d’augmenter les ressources en faveur des services publics et des systèmes de solidarité.

Avant même d’écouter les prises de parole de M. Bayrou et de cinq autres membres du gouvernement – dont Eric Lombard, chargé de l’économie –, les dirigeants des plus importantes centrales de salariés savaient qu’aucune décision ne serait dévoilée. Comme l’a déclaré, après la rencontre, Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, il s’agissait d’« une mise en jambes » afin de commencer à réfléchir aux budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale pour 2026. Mais certains leaders de confédération ont trouvé que l’exécutif noircissait à dessein le tableau, avec des éléments de langage insistant sur le fait que les Français « ne travaillent pas assez », que le pays « dépense trop » et que la dette est devenue « insoutenable ».

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