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Chronique

auteur

Isabelle Chaperon

Le conseil d’administration de la compagnie aérienne avait promis à son dirigeant une gratification exceptionnelle si l’action clôturait pendant vingt-huit jours de suite au-dessus de 21 euros. C’est chose faite, bien aidée par la politique agressive de Donald Trump, analyse Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié le 30 mai 2025 à 11h00, modifié le 30 mai 2025 à 11h06 Temps de Lecture 1 min.

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Michael O'Leary, PDG de Ryanair, à Bruxelles, le 27 mars 2025.

En fait de transparence, les rémunérations des patrons se cachent bien souvent derrière des formules si alambiquées qu’il devient impossible de les calculer sans un doctorat en droit et en mathématiques appliquées. Mais, en 2019 – puis en 2022 –, le conseil d’administration de Ryanair avait promis au directeur général, Michael O’Leary, une gratification exceptionnelle sur la base d’un indicateur simple : il fallait que l’action de la compagnie aérienne low cost irlandaise clôture pendant vingt-huit jours consécutifs au-dessus de 21 euros. Bingo ! Le patron de Ryanair vient de décrocher un bonus de 100 millions d’euros et il peut remercier Donald Trump.

Jeudi 29 mai, en effet, l’action Ryanair a clôturé à 23,7 euros, marquant le 28e jour d’un survol au-dessus de 21 euros. Cela donne le droit à M. O’Leary, 64 ans, d’acheter des actions de l’entreprise à prix low cost, mais sans frais additionnels.

L’emblématique dirigeant, crédité pour avoir transformé, depuis 1994, une petite compagnie régionale en leader européen, devra toutefois attendre la fin de son contrat, en juillet 2028, pour empocher le pactole, dont le montant exact dépendra de la valeur de l’action Ryanair dans les mois qui suivront. Un bonus bien parti pour être l’un des plus plantureux jamais alloués dans une entreprise en Europe.

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