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Marc Dufumier
Professeur honoraire à AgroParisTech
La loi d’orientation agricole devrait favoriser la rémunération du travail paysan plutôt que subventionner l’extension des exploitations et l’usage des pesticides, soutient, dans une tribune au « Monde », l’agronome Marc Dufumier.
Publié hier à 11h30 Temps de Lecture 3 min.
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Le projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture, présenté par le gouvernement, a été définitivement adopté jeudi 20 février par le Parlement, après un ultime vote du Sénat. Bien que notre agriculture soit reconnue d’« intérêt général majeur », elle reste encore mal comprise et mal traitée par nombre de nos élus.
Certains veulent retirer à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail son droit à l’homologation des produits phytosanitaires. Ou encore mettre fin au principe de séparation de la vente et du conseil en ce qui concerne les engrais de synthèse et les produits pesticides. Or, c’est bien la vente de tels produits – fort coûteux – puis leur emploi – souvent inconsidéré – qui met en péril le revenu d’agriculteurs fort mal conseillés.
Ces derniers sont déjà victimes des injonctions de la grande distribution et des industries agroalimentaires. Ils peinent à rivaliser avec les productions étrangères, souvent issues de grandes exploitations à faible coût de main-d’œuvre en Argentine, au Brésil, en Ukraine ou en Roumanie. Beaucoup restent prisonniers de dettes lourdes et ont du mal à assurer la relève. Trompés par les promesses de l’agro-industrie, ils se retrouvent dans une impasse, ce qui interdit le renouvellement des générations. Pour en sortir, il faut intégrer les apports de l’agroécologie.
La question cruciale est donc celle des ressources à privilégier pour une agriculture plus résiliente et durable. Plutôt que d’investir dans des intrants chimiques onéreux et polluants, il serait plus judicieux de valoriser des ressources naturelles abondantes, renouvelables et souvent gratuites. L’énergie solaire permet la production de calories alimentaires par la photosynthèse. Le carbone de l’air contribue à la synthèse des glucides et lipides, tandis que l’azote, fixé par les légumineuses, facilite la production de protéines végétales. Les minéraux contenus en sous-sol, dans les roches mères, se libèrent progressivement et aident à fertiliser les cultures.
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