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Présidente de l’Association française des femmes pilotes, Christine Debouzy évoque, dans un entretien au « Monde », les défis à relever pour que la profession s’ouvre encore davantage aux filles.

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Christine Debouzy, dans le cockpit d’un A380 de la compagnie Air France, en 2018.

Seulement 5 % des pilotes professionnels dans le monde sont des femmes. Pilote de ligne retraitée et présidente de l’Association française des femmes pilotes, Christine Debouzy multiplie les démarches pour lutter contre les stéréotypes et féminiser les effectifs.

Vous avez été une des premières femmes à intégrer une école de pilotage. Avez-vous dû vous battre pour vous faire accepter dans un milieu très majoritairement masculin ?

Les femmes ont eu le droit de passer le concours de l’Ecole nationale de l’aviation civile [ENAC] seulement en 1973. J’ai intégré l’ENAC cinq ans plus tard, en 1978, j’étais la troisième femme à accéder à cette prestigieuse école. Dès mes premiers emplois, dans l’aviation d’affaires au Bourget (Seine-Saint-Denis), j’ai dû faire face aux commentaires de collègues qui me traitaient de travesti. D’autres se plaignaient auprès du patron en leur disant que leurs femmes ne les laisseraient pas partir une semaine avec moi. J’étais l’ennemie à abattre. Je me suis accrochée. Mon père m’a beaucoup soutenue, lui-même aurait souhaité devenir pilote, mais son propre père voulait qu’il reprenne la ferme familiale. Finalement, il a travaillé dans la tour de contrôle d’un aéroport, a créé un aéroclub en région parisienne. Quand j’avais 15 ans, il m’a inscrite en stage de planeur, ça a été le coup de foudre, j’ai su ce que je voulais faire de ma vie.

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