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L’entrée, fin janvier, de cette start-up chinoise d’intelligence artificielle dans la cour des grands de l’IA suscite un enthousiasme dans le pays, largement orchestré par le pouvoir. Le président, Xi Jinping, s’est en particulier mis en scène en grand timonier des patrons de la tech.
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Au milieu des rizières du très rural Guangxi, le canton de Binyang n’est pas franchement la Silicon Valley, mais le secrétaire local du Parti communiste chinois (PCC) n’en a pas moins d’ambitions pour ses subalternes. « Aujourd’hui, je vais vous donner des instructions. Chacun d’entre vous doit installer au moins deux applications d’intelligence artificielle [IA] », a lancé Liang Zhanfan, mercredi 19 février, devant les cadres de sa circonscription. Ces derniers ont dû télécharger DeepSeek bien sûr, ainsi que Doubao, l’IA lancée par la maison mère de TikTok, ByteDance. « Si vous êtes capable de davantage, vous pouvez en utiliser plus, mais vous devez déjà en maîtriser au moins deux », a déclaré le supérieur, prédisant que dans six mois l’IA aura tout changé.
Il ne s’est écoulé qu’un mois depuis ce 20 janvier où la start-up DeepSeek, lancée par un patron de hedge fund (fonds d’investissement spéculatif), Liang Wenfeng, a présenté une IA entraînée pour une fraction seulement des coûts enregistrés chez OpenAI et les autres leaders américains. L’avènement de ChatGPT, fin 2022, avait plongé la Chine dans l’effroi. Le pays réalisait l’avance prise par les Etats-Unis dans la course technologique. Mais voici aujourd’hui la Chine gagnée par un « moment Deepseek ». Il est particulièrement bienvenu alors que le pouvoir central cherchait le moyen de réinjecter de la confiance dans une économie en ralentissement et alors que les ménages, inquiets de l’avenir, se montrent réticents ou n’ont simplement pas les moyens de consommer.
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