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Claude Meyer
Economiste
Entre Washington et Pékin, le combat devenu frontal n’est pas près de finir, même si de récentes déclarations, de part et d’autre, tentent de calmer le jeu sur le front tarifaire, explique l’économiste Claude Meyer, dans une tribune au « Monde ». Si nul ne peut en prévoir l’issue, la Chine bénéficie, entre autres atouts, d’un sérieux avantage : celui du temps long.
Publié aujourd’hui à 06h30, modifié à 10h11 Temps de Lecture 4 min.
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Donald Trump aura cédé le premier dans la guerre des tarifs douaniers contre la Chine en reconnaissant le 23 avril devant la presse que les surtaxes imposées à Pékin étaient « très élevées » et qu’elles allaient « baisser de façon substantielle ». Il avait déjà subi une double rebuffade durant la semaine du 7 avril : la chute des marchés a sanctionné le non-sens économique de sa guerre tarifaire tous azimuts et la Chine, piquée au vif dans sa fierté nationale, lui a répliqué sèchement par des mesures de rétorsion. D’où la énième volte-face du milliardaire américain le 9 avril en forme de double salto arrière.
Bon prince, il a offert un répit de quatre-vingt-dix jours à tous ceux qui se sont précipités pour négocier – comme il l’a dit dans des termes d’une rare vulgarité –, mais avec une exception de taille : les produits chinois subiraient une taxe stratosphérique de 145 %, abandonnée d’ailleurs dans une nouvelle pirouette le 12 avril pour les produits électroniques. La raison de ce tarif colossal et prohibitif ? Pékin avait osé répliquer au tarif précédent en appliquant le même taux de 84 % aux exportations américaines.
La deuxième salve du gouvernement chinois ne s’est pas fait attendre : il a annoncé, le 11 avril, le relèvement de 84 % à 125 % des droits de douane applicables aux produits américains. Pékin déclarait alors : « La pratique unilatérale d’intimidation et de coercition [par les Etats-Unis] est contraire aux lois économiques fondamentales et au bon sens (…). La Chine luttera contre elle jusqu’au bout. »
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