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Chronique

auteur

Alexandre Piquard

Avec le chaos douanier, le pari sur le président américain fait par Tesla, Meta, Apple, Amazon ou Google pourrait se révéler moins payant économiquement que prévu, explique Alexandre Piquard, dans sa chronique.

Publié hier à 15h00 Temps de Lecture 2 min.

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Sur le papier, le ralliement à Donald Trump des géants américains du numérique promettait, au-delà des débats politiques et éthiques, d’être un pari gagnant économiquement, dans une logique pragmatique – voire cynique. Le nouveau président américain pouvait apporter des avantages à Meta, Amazon, Google, Apple ou aux entreprises d’Elon Musk, X, xAI et SpaceX : dérégulation de l’intelligence artificielle (IA), implantation des data centers facilitée, obtention de contrats fédéraux. Il pouvait aussi éloigner la menace des procès en cours pour atteintes à la concurrence aux Etats-Unis ou celle des sanctions de l’Union européenne (UE). Mais, vu les options parfois imprévisibles prises par Donald Trump, les patrons de la tech Elon Musk, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, Sundar Pichai ou Tim Cook risquent aussi l’effet boomerang.

Les barrières douanières massives imposées par Donald Trump en début de semaine ont fait dévisser sévèrement les cours des actions des géants du numérique, avant que, mercredi, sa volte-face (sauf sur la Chine) les fasse rebondir : Tesla a perdu jusqu’à 41 % de sa capitalisation depuis le 1er janvier, notamment en raison de la politisation de l’image d’Elon Musk, avant de revenir à -28 %. Apple a cédé 29 % puis 18,5 %, car le prix de revient des iPhone, assemblés à environ 90 % en Chine, pourrait grimper d’environ 30 %, voire davantage, avec le passage des droits de douane à plus de 100 %… Amazon, qui vend des produits fabriqués en Chine, a perdu 22,5 %, ramenés mercredi à 13 %, en 2025. Meta a, lui, reculé de 15 % avant de se rétablir à -2,25 % et Google de 23 % puis finalement de 16 %, notamment car le coup de froid économique risque de se répercuter sur la publicité en ligne.

Autre signal négatif pour ces grands acteurs : l’autorité de la concurrence, la Federal Trade Commission, semble vouloir maintenir les poursuites engagées contre eux pour abus de position dominante et, notamment, le procès prévu le 14 avril contre Meta.

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