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Le syndicat critique les changements de planning à la dernière minute et réclame une augmentation de 100 euros par mois de la prime de travail.

Des syndicalistes de SUD-Rail, le 2 juin 2016, à Rennes.

Le syndicat SUD-Rail a appelé, vendredi 4 avril, les contrôleurs de TGV à se mettre en grève les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mai, en plein week-end de pont du 8 mai, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. Le syndicat a aussi appelé les conducteurs à faire grève le 7 mai.

SUD-Rail, deuxième syndicat du groupe chez les contrôleurs, avait déposé fin mars un préavis allant du 17 avril au 2 juin, couvrant ainsi les vacances scolaires et les ponts du printemps. Le syndicat a donc mis sa menace à exécution après « trois réunions stériles sans le moindre engagement de la direction », a-t-il écrit dans un tract.

Le syndicat critique notamment les changements de planning constants à la dernière minute. Il réclame, outre des plannings mieux anticipés, une augmentation de 100 euros par mois de la prime de travail des contrôleurs.

Dialogue social tendu

Cette catégorie s’est surtout mobilisée ces dernières années par le biais d’un collectif informel créé sur un groupe Facebook et baptisé « Collectif national ASCT » (CNA). Ce collectif influent a rejoint samedi cet appel à la grève. Le CNA « va appuyer les dates de mobilisation prévues par SUD-Rail les 9, 10 et 11 mai 2025 », a annoncé sur son site ce groupe de contrôleurs influent, à l’initiative des grèves très suivies de Noël 2022 et de février 2024.

Le dialogue social s’est dégradé ces dernières semaines à la SNCF sous l’impulsion de SUD-Rail. Le syndicat a quitté les négociations des droits syndicaux dans le cadre de l’ouverture à la concurrence et de l’éclatement du groupe en de multiples filiales. En fin d’année 2024, il avait été, sans succès, à la pointe du combat contre la liquidation de Fret SNCF, transformé en deux filiales avec à la clé la suppression de 500 emplois.

Le Monde avec AFP

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