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Chronique

auteur

Isabelle Chaperon

La relation du président des Etats-Unis avec le patron de SpaceX et Tesla a explosé, jeudi, six jours après la fin de la mission officielle de ce dernier. Une occasion de rappeler que la politique et les affaires font rarement bon ménage, souligne Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié hier à 12h12, modifié hier à 12h18 Temps de Lecture 1 min.

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Donald Trump et Elon Musk, devant un Tesla Cybertruck, à la Maison Blanche, à Washington, le 11 mars 2025.

C’est l’une des scènes cultes du film Sacré Graal (1975) des Monty Python. Le chevalier noir se bat contre le roi Arthur et ne cesse de l’invectiver même lorsque son adversaire lui coupe un bras, puis une jambe, jusqu’à le transformer en homme-tronc. Le chevalier noir, c’est Elon Musk qui s’est colleté verbalement, jeudi 5 juin avec Donald Trump, alias le roi Arthur. Certes, l’intégrité physique du patron de Tesla et de SpaceX n’a pas été compromise, mais ses entreprises risquent de ne pas en sortir indemnes.

Cela faisait plusieurs jours qu’Elon Musk critiquait la « grande, belle loi » du président républicain. Ce dernier a choisi de contre-attaquer jeudi. Et, aussitôt, le cours de Tesla est parti en torche. Dans la séance, l’action a perdu 14 %, effaçant 150 milliards de dollars (131 milliards d’euros) de valeur boursière. Tout un symbole, la capitalisation du constructeur automobile est passée sous la barre des 1 000 milliards de dollars.

SpaceX au milieu de la querelle

Quand l’homme le plus riche du monde et le président américain avaient affiché leur complicité, les investisseurs avaient misé sur Tesla en pensant que cette relation privilégiée allait bénéficier au constructeur. Mais ils craignent désormais que M. Musk perde sur les deux tableaux de bord : d’un côté, il a fait le « sale boulot » en supprimant les crédits aux programmes de lutte contre la pauvreté dans le monde, ce qui a terni son image et entraîné une chute des ventes de Tesla en particulier en Europe, et, de l’autre, il ne peut plus compter sur le soutien de son « ami » pour aplanir les obstacles réglementaires.

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