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Pour empêcher l’expulsion des locataires, la mairie de la capitale catalane a racheté un immeuble à un fonds d’investissement qui souhaitait transformer les appartements en locations saisonnières. Une opération symbolique, mais une goutte d’eau face aux difficultés croissantes des habitants pour se loger.

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Des résidents et des membres du syndicat des locataires se rassemblent pour empêcher des expulsions de l’immeuble Casa Orsola, devenu un symbole de la crise du logement, à Barcelone, le 31 janvier 2025.

La Casa Orsola est un symbole. Acheté par le fonds d’investissement catalan Lioness Inversiones en 2021, cet édifice moderniste du quartier de l’Eixample, dans le centre de Barcelone, incarne la crise du logement, la spéculation immobilière et la gentrification de la cité méditerranéenne. Il représente aussi la révolte de la classe moyenne, incapable de se loger aux prix du marché, incarnée par la poignée de locataires qui refusaient de quitter le lieu. A commencer par Josep Torrent, professeur de mathématiques dans un collège de la banlieue de Barcelone, locataire depuis vingt-deux ans du même appartement.

Cet homme de 49 ans payait 700 euros par mois de loyer quand il a reçu la notification du nouveau propriétaire, le fonds Lioness Inversiones, que son contrat, comme celui de ses voisins, ne serait pas renouvelé. Les huissiers devaient l’expulser le 31 janvier. Des milliers de personnes se sont rassemblées devant l’immeuble pour empêcher l’intervention judiciaire. Tout ce que la ville compte de militants du droit au logement, d’associations de riverains et de plateformes de locataires a dénoncé l’opération « spéculative » du fonds d’investissement, qui avait déjà commencé à transformer des logements en appartements de location saisonnière (de moins d’un an), à près de à 2 800 euros par mois selon les voisins. Et ils ont contraint le tribunal à fixer une nouvelle date. Le 3 février, la mobilisation sociale a provoqué un nouveau report.

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