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Collectif
Alors que le pouvoir d’achat est l’une des premières préoccupations des Français, ses évolutions sont aujourd’hui mal chiffrées, soulignent les économistes Pierre Concialdi, François Geerolf et Florence Jany-Catrice dans une tribune au « Monde ». Cela est notamment dû, selon eux, à la coexistence de méthodes de calcul différentes aux niveaux français et européen.
Publié hier à 08h15 Temps de Lecture 3 min.
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Depuis le passage à l’euro en 2000, les pays de l’Union européenne sont tenus de produire, selon une méthodologie commune, un indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH). C’est sur la base de cet indicateur d’inflation que la Banque centrale européenne veille au respect des critères de Maastricht et à la stabilité des prix. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a choisi de continuer à produire un indice national des prix à la consommation (IPC), qui prolonge les indices élaborés de longue date dans notre pays. Les deux indices sont ainsi publiés chaque mois par l’Insee.
Depuis 2000, on observe en France un écart assez systématique et croissant entre les deux indices. Entre début 2000 et fin 2024, l’indice des prix harmonisé pour la France (IPCH) a augmenté de 59,7 %, contre une hausse de 51,5 % pour l’indice Insee (IPC). L’écart, qui était de l’ordre de 0,1 à 0,2 point par an jusqu’en 2020, s’est fortement creusé avec le regain de l’inflation et dépasse 0,5 point par an sur les années 2021-2024.
Cet écart tient à des différences de méthode et, notamment, au fait que l’indice Insee retient des « prix bruts », avant prise en compte des aides aux consommateurs, alors que l’indice européen retient des « prix nets » de ces mêmes aides, en pleine conformité avec les recommandations consensuelles des organisations internationales.
Cette différence conceptuelle a des effets particulièrement sensibles pour les biens et services de santé, dont le prix a baissé de 7,9 % selon l’Insee entre janvier 2000 et décembre 2024, contre une hausse de 33,8 % selon la version européenne de l’IPC français, principalement sous l’effet du déremboursement de certains biens et services de santé, ce qui a augmenté le reste à charge des ménages. L’écart observé entre les deux indices soulève des questions quant aux usages que l’on peut en faire. Il est nécessaire ici de distinguer clairement deux formes d’usage.
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