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Décédé en 2023, Denis Kessler est soupçonné d’avoir soutenu une association qui contestait le rachat par le groupe mutualiste Covéa de PartnerRe, un réassureur que convoitait SCOR.

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Devant le siège social de SCOR, à Paris, le 18 mars 2024.

Près de deux ans après la mort de Denis Kessler, en juin 2023, le réassureur français SCOR n’a pas fini de solder l’héritage de celui qui l’a dirigé pendant deux décennies, et dont une partie se révèle encombrante. Le groupe a annoncé, vendredi 4 avril, avoir été mis en examen, en tant que personne morale, dans un dossier portant sur les circonstances du rachat de l’un de ses grands concurrents, PartnerRe, par le groupe mutualiste Covéa.

Covéa l’avait emporté face à SCOR en 2022 pour la reprise de PartnerRe, qui appartenait jusqu’alors à Exor, holding financière de la famille Agnelli. Le propriétaire des marques GMF, MAAF et MMA a investi 7,9 milliards d’euros dans l’opération, une diversification dont il se frotte aujourd’hui les mains : en 2023, PartnerRe a dégagé près de 1,5 milliard d’euros de bénéfices, profitant de la remontée des tarifs dans le secteur.

Cette victoire face à SCOR avait un goût de revanche pour Covéa, puisque, en 2018, le groupe avait tenté en vain de racheter SCOR, déclenchant une bataille judiciaire qui s’était achevée en 2021 par la signature d’un accord transactionnel conclu sous l’égide de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, le gendarme du secteur de l’assurance, évitant de justesse au mutualiste et à son président, Thierry Derez, un procès pénal pour abus de confiance et recel d’abus de confiance.

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