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Mercredi, Donald Trump a annoncé uniformiser à 10 % les taxes réciproques avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis pendant quatre-vingt-dix jours – sauf avec la Chine, touchée par une augmentation des droits de douane de 125 %.
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La Bourse de Thaïlande (SET) a ouvert en hausse de 4,5 % jeudi matin après le revirement de Washington sur les droits de douane additionnels massifs, qui avaient été fixés à 36 % pour la monarchie d’Asie du Sud-Est.
La Bourse du Vietnam a gagné plus de 6,5 % jeudi matin après le revirement de Washington sur les droits de douane additionnels massifs, qui avaient été fixés à 46 % pour le pays d’Asie du Sud-Est. L’indice principal vietnamien a grimpé de 72,41 points, soit 6,62 %, pour atteindre 1 166,71 points peu de temps après l’ouverture jeudi.
Le Japon a indiqué jeudi « accueillir positivement » la suspension par le président américain Donald Trump de majorations douanières massives, mais « exige avec force » des Etats-Unis qu’ils reviennent également sur les taxes encore en vigueur, notamment sur l’acier et l’automobile.
« Nous accueillons positivement les annonces américaines. Nous continuons d’exiger avec force que les Etats-Unis révisent les mesures sur les droits de douane réciproques », dont le taux plancher de 10 % s’applique toujours, « ainsi que les surtaxes douanières sur l’acier, l’aluminium, les voitures et pièces automobiles », a déclaré Yoshimasa Hayashi, porte-parole du gouvernement japonais.
La Bourse de Jakarta a elle grimpé de près de 5 % jeudi dans les premiers échanges. Dans le sillage des autres bourses asiatiques, l’indice composite de la Bourse de Jakarta a gagné 289,2 points à 6 257,18 points, soit un gain de 4,85 %, deux jours après un plongeon historique de plus de 7 %.
L’Australie a rejeté l’appel de la Chine à faire cause commune en matière commerciale jeudi, alors que Pékin est en quête de partenaires pour tenter de contrer les droits de douane additionnels américains, portés à 125 % contre Pékin.
L’ambassadeur de Chine en Australie, Xiao Qian, a exhorté le pays et d’autres partenaires commerciaux à « répondre ensemble aux changements mondiaux », dans une tribune publiée par le quotidien Sydney Morning Herald. « Au vu des nouvelles circonstances, la Chine est prête à agir main dans la main avec l’Australie », a écrit M. Xiao.
Toutefois, le ministre de la défense australien, Richard Marles, s’est empressé de jeter un froid sur l’idée d’une « cause commune » entre Canberra et Pékin. « Nous n’allons pas faire cause commune avec la Chine, ce n’est pas ce qui va arriver », a-t-il déclaré à la chaîne Nine News. « Je ne pense pas que nous tiendrons la main de la Chine. » « Nous ne voulons pas voir une guerre commerciale entre l’Amérique et la Chine, pour être clair, (…) notre objectif est vraiment de diversifier nos échanges. »
L’Australie est un allié clé des Etats-Unis en matière de sécurité en Asie-Océanie, une région confrontée à la montée en puissance militaire, économique et diplomatique de Pékin, mais la Chine est également le plus grand partenaire commercial de l’Australie. L’Australie est frappée d’une taxe douanière additionnelle de 10 % sur ses marchandises exportées vers les Etats-Unis, une mesure imposée par le président américain Donald Trump à ses partenaires commerciaux. La Chine, elle, fait l’objet de droits de douane de 125 % sur ses produits.
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La Bourse de Hong Kong s’est affichée en hausse jeudi, Shanghai progressant également même si la Chine ne bénéficie pas de la mesure. L’index Hang Seng de Hong Kong a grimpé de 2,69 % soit 545,94 points à 20 810,43 points, tandis que l’indice composite de Shanghai a augmenté de 1,29 %, soit 41,03 points, à 3 227,84 points.
La Bourse de Taïwan a bondi de 9,2 % dans les premiers échanges jeudi, suivant la hausse des marchés mondiaux. L’indice Taiex a augmenté de 1 590,79 points pour atteindre 18 982,55 points au cours des cinq premières minutes d’échanges, les géants taïwanais de la technologie TSMC ayant grimpé de 10 % et Foxconn de 9,8 %.
Les Bourses asiatiques ont accéléré leur rebond dans les premiers échanges jeudi, Tokyo s’envolant de quelque 8 %, dans le sillage de Wall Street après l’annonce par Donald Trump d’une pause sur certaines majorations douanières massives, avivant l’espoir d’une accalmie dans sa guerre commerciale.
Vers 2h15 (heure de Paris), à Tokyo, l’indice vedette Nikkei a bondi de 8,4 % à 34 380 points, et l’indice élargi Topix de 7,9 % à 2 534 points. A Séoul, l’indice Kospi gagnait 5,06 %, tandis que la Bourse de Sydney s’est envolée de 6,3 %. L’indice australien de référence S&P/ASX 200 a atteint 7 840 points peu après l’ouverture.
Les responsables républicains de la Chambre américaine des représentants ont utilisé une astuce réglementaire mercredi afin de rejeter la tentative des démocrates de forcer un vote sur les droits de douane annoncés par Donald Trump. La mesure adoptée permet au président républicain de la chambre basse, Mike Johnson, de retarder jusqu’à octobre l’examen d’une résolution élaborée par la minorité démocrate, qui visait à annuler l’état d’urgence nationale décrété par Donald Trump pour justifier ses mesures protectionnistes.
La résolution démocrate avait perdu de sa pertinence depuis l’annonce à la mi-journée que le président allait instaurer une pause de 90 jours dans sa guerre commerciale envers la plupart des pays. Et le pouvoir présidentiel de veto aurait signifié de toute façon que tout texte adopté contre ces droits de douane aurait été rejeté par le président.
Les démocrates ont cependant exprimé leur indignation, et ont accusé les républicains de laisser le Congrès devenir une chambre d’enregistrement plutôt que de reprendre ses prérogatives constitutionnelles en matière de commerce international.
Mike Johnson « est pétrifié à l’idée que les membres de cette chambre aient à réellement voter pour baisser les coûts infligés aux Américains », a dénoncé l’élu démocrate Gregory Meeks.
Un nombre croissant d’alliés de Donald Trump avaient commencé ces derniers jours à exprimer leurs inquiétudes pour l’économie américaine mais aussi pour leur avenir électoral face aux droits de douane.
« Si nous entrons en récession, particulièrement une récession sévère, 2026 sera très probablement une boucherie » politique, avait ainsi lancé vendredi le sénateur républicain Ted Cruz.
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Donald Trump a dit mercredi qu’il « n’imaginait pas » devoir augmenter une nouvelle fois les droits de douane américains visant les produits chinois, désormais portés à 125 % en réponse aux représailles tarifaires de Pékin.
« Je n’imagine pas devoir de nouveau le faire. Et je ne pense pas que ce sera nécessaire. Vous savez, nous avons calculé ça avec beaucoup de précision », a déclaré le président américain à des journalistes dans le Bureau ovale, alors que les deux grandes puissances se rendent coup pour coup sur le front commercial.
La Chine a appelé mercredi ses citoyens à la « prudence » face aux « risques » d’un voyage touristique aux Etats-Unis, citant notamment la guerre commerciale naissante, sur fond d’imposition réciproque de fortes surtaxes douanières.
« En raison de la détérioration récente des relations économiques et commerciales entre la Chine et les Etats-Unis et de la situation sécuritaire aux Etats-Unis, [nous suggérons] aux touristes chinois de mesurer soigneusement les risques liés à un voyage aux Etats-Unis et de faire preuve de prudence », a indiqué le ministère de la culture et du tourisme dans un communiqué.
Donald Trump a reconnu mercredi qu’il surveillait la chute du marché américain de la dette avant de décider une pause dans sa guerre des droits de douane avec le reste du monde, à l’exception de la Chine.
« Je surveillais le marché des obligations. C’est un marché très compliqué », a déclaré le président américain devant la presse, ajoutant avoir constaté mardi soir que ses surtaxes douanières « effrayaient un peu ». « Il faut être flexible », a-t-il lancé, pour expliquer sa décision de suspendre pendant quatre-vingt-dix jours ses hausses de droits de douane, ramenées à 10 % pour l’ensemble des pays du monde, à l’exception de la Chine, pénalisée à hauteur de 125 %.
Le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, a estimé mercredi que la décision du président américain Donald Trump de suspendre les augmentations de droits de douane prévues pour la plupart des pays était une « réaction à la détermination des Européens ». M. Merz a également déclaré dans une autre interview qu’il prévoyait de rencontrer M. Trump « peu de temps » après son entrée en fonction.
La guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine pourrait réduire « jusqu’à 80 % du commerce de marchandises entre les deux premières économies du globe » et effacer « près de 7 % du PIB mondial sur le long terme », a mis en garde mercredi la directrice générale de l’OMC.
« Cette approche de rendre coup pour coup entre les deux plus grandes économies mondiales, qui représentent ensemble environ 3 % du commerce mondial, a des implications plus vastes qui pourraient gravement compromettre les perspectives économiques mondiales », souligne Ngozi Okonjo-Iweala.
L’OMC n’a pas indiqué dans l’immédiat si cette déclaration de la directrice générale prenait déjà en compte l’annonce une volte-face spectaculaire du président américain sur ses tarifs douaniers, à l’exception de la Chine.
Après avoir annoncé une « pause » dans ses hausses de droits de douane, sauf vis-à-vis de Pékin, Donald Trump a prédit mercredi un accord commercial avec la Chine et le reste du monde. « Il y aura un accord avec la Chine, il y aura un accord avec tous [les pays] », a déclaré le président américain devant la presse, alors que ses hausses de droits de douane ont provoqué une panique sur les places financières mondiales. « La Chine veut conclure un accord », mais « ne sait pas très bien comment s’y prendre », a-t-il ajouté.
L’indice Nasdaq s’est envolé de plus de 10 % à la Bourse de New York mercredi après la volte-face de Donald Trump, qui a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois une partie des surtaxes imposées aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.
Vers 20 h 40 (heure française), l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, prend 10,43 % à 16 859,83 points.
Les « Sept magnifiques », le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, bondissent, à l’image de Tesla (+ 10,75 %), Alphabet (+ 8,25 %), Amazon (+ 10,21 %), Meta (+ 12,57 %), Microsoft (+ 8,65 %) et Nvidia (+ 16,61 %). Le géant Apple, qui avait reculé de 4,98 % et dont plus de 750 milliards de valorisation boursière étaient parties en fumée la veille, s’envole de 9,73 %.
« Je salue (…) ce retour à la raison économique et à un peu de réalisme », a déclaré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, au journal télévisé de France 2, après la suspension par Donald Trump d’une partie des nouveaux droits de douane imposés aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.
M. Villeroy de Galhau a toutefois mis en garde contre la « grande imprévisibilité » de la politique américaine.
Le ministre des finances américain, Scott Bessent, a de nouveau critiqué la Chine, mercredi, pour justifier une nouvelle hausse des droits de douane contre Pékin à 125 %, voulue par Donald Trump, estimant que la politique économique du rival des Etats-Unis était « un problème pour le reste du monde ».
« La Chine est l’économie la plus déséquilibrée de l’histoire moderne et ils sont la principale source des problèmes commerciaux des Etats-Unis », a déclaré M. Bessent à la presse devant la Maison Blanche, estimant que les droits de douane américains avaient entraîné l’envoi massif de produits chinois à bas prix vers l’Europe.
Interrogé au « 20 heures » de TF1 au sujet des droits de douane imposés par les Etats-Unis à leurs partenaires commerciaux, dont l’Union européenne, le ministre de l’économie, Eric Lombard, a assuré : « Même s’il y avait moins de croissance, nous n’augmenter[ions] pas les impôts en 2025. »
« Nous tenons l’axe des dépenses publiques telles qu’elles ont été votées par le Parlement », a-t-il insisté, y compris la limitation du déficit public à 5,4 % du produit intérieur brut cette année.
Le gouvernement a abaissé sa prévision de croissance pour 2025 à 0,7 %, contre 0,9 % prévu précédemment, a déclaré le ministre, s’alignant ainsi sur la prévision livrée par la Banque de France le 12 mars.
Quant à savoir si cette prévision allait être abaissée dans un proche avenir en raison des droits de douane américains, il a fait savoir que « cela dépend[rait] des négociations qui vont s’engager avec l’Amérique ».
Le ministre a rappelé avoir reçu, mercredi, les représentants des « grandes filières » de l’économie qui pourrait être touchées par les nouvelles règles américaines. « Nous allons les accompagner », a-t-il assuré, tout en rappelant que « le temps du “quoi qu’il en coûte” [était] terminé ».
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