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Dans son dernier rapport consacré aux mobilités entre la fonction publique et le secteur privé, la Cour des comptes constate que si ce phénomène demeure marginal, la prévention des conflits d’intérêts demeure insuffisante dans les fonctions publiques territoriale et hospitalière.
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Quelle importance revêt la mobilité des salariés qui commencent leur carrière dans le public pour passer ensuite dans le privé (ou l’inverse) ? Quels profils ce phénomène concerne-t-il ? Prévient-on suffisamment les conflits d’intérêts qui peuvent découler de ces transferts, et ce conformément à la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 ? Autant de questions auxquelles la Cour des comptes a tenté de répondre dans son rapport sur les mobilités entre le public et le privé, publié le 14 mai 2025.
Premier constat, ces mobilités ne pèsent pas bien lourd : environ 10 000 personnes, selon une estimation faite en 2019 et qui n’a pu être actualisée, « faute d’outils statistiques fiables », regrette la Cour des comptes. Les plus fortes mobilités se constatent dans la haute fonction publique. Sans surprise, les grands corps techniques dont les compétences se valorisent mieux en entreprise (ingénieurs des mines, des ponts, de l’armement) partent davantage dans le privé que les grands corps administratifs. Cela dit, même dans cette catégorie, le phénomène demeure minoritaire : 70 % des énarques ne quittent jamais l’administration.
Par définition, les mobilités entre public et privé concernent davantage les contractuels, qui n’aspirent pas forcément à être titularisés. Leur nombre augmente rapidement (300 000 supplémentaires entre 2015 et 2023), alors même qu’ils sont « vecteurs de conflits d’intérêts, puisqu’ils ont généralement déjà noué des liens avec des entreprises privées avant d’intégrer le secteur public », constatent Elise Untermaier-Kerléo et Jean-François Kerléo, deux universitaires spécialistes en droit public et coauteurs de Déontologie de la fonction publique (PUF, 2023). Ce à quoi les partisans de ce système rétorqueront qu’ils doivent parfois accepter ce risque pour recruter des travailleurs compétents.
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