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L’opposition du président des Etats-Unis, Joe Biden, à l’acquisition du sidérurgiste américain par son homologue japonais a vivement fait réagir Tokyo et les milieux d’affaires américains. Un délai a été octroyé aux deux entreprises pour finaliser leur rupture, alors que ces dernières restent déterminées à conclure leur accord.

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Le premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, à Tokyo, le 13 janvier 2025.

La décision du président des Etats-Unis, Joe Biden, de bloquer l’acquisition du géant américain de l’acier US Steel par son homologue japonais, Nippon Steel, n’en finit pas d’agiter les milieux diplomatiques et judiciaires. Le monde des affaires n’est pas en reste. Flairant le bon coup, Lourenco Goncalves, le bouillant PDG du sidérurgiste américain Cleveland-Cliffs, s’est dit prêt, dimanche 12 janvier, à acquérir US Steel. Pour lui, le Japon est « pire que la Chine », et Cleveland-Cliffs est la seule entreprise capable de protéger la sécurité nationale des Etats-Unis.

L’homme d’affaires n’a jamais caché son intérêt pour US Steel, mais le géant de Pittsburgh (Pennsylvanie) lui a préféré le sidérurgiste nippon. Ce qu’il n’a, semble-t-il, pas digéré. Il cherche à profiter de l’imbroglio né après le blocage, le 3 janvier, du projet nippo-américain, qui a suscité un tollé de part et d’autre du Pacifique. Le 13 janvier, le premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a demandé des éclaircissements au président américain, dont le positionnement reste flou – il a bloqué le projet mais a autorisé la prolongation, jusqu’au 18 juin, du délai d’un mois imparti aux deux sidérurgistes pour mettre fin à leur rapprochement.

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