Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
Les agents sont encouragés à venir manifester leur « mal-être » devant les préfectures. Ils réclament davantage de soutien des pouvoirs publics.
Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB), dont l’action est remise en cause par des responsables politiques et des syndicats agricoles, lancent, vendredi 31 janvier, un mouvement de protestation inédit. Ils entendent ainsi exprimer leur « mal-être » et réclamer plus de soutien des pouvoirs publics.
Outre un appel à la grève, plusieurs manifestations des agents de l’OFB sont prévues devant des préfectures, avec des banderoles et des « dépôts symboliques de l’étui discret » dans lequel ils doivent désormais porter leur arme pour les contrôles administratifs dans les fermes.
Depuis la mi-janvier, les inspecteurs de l’organisme public – chargés de faire respecter les règles en matière d’usage des pesticides, d’arrachage de haies ou de respect des arrêtés sécheresse, et de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d’espèces protégées – ont déjà engagé leur droit de retrait sur leurs missions de police de l’environnement dans les exploitations agricoles, ne s’y sentant plus en sécurité.
Ce mouvement est très largement suivi (entre 67 % et 100 % des agents) sur plus des trois quarts du pays, selon l’intersyndicale.
Jeudi, dans le contexte des élections des membres des chambres d’agriculture, les tensions entre l’OFB et les agriculteurs ont été ravivées à la suite de propos rapportés dans Le Monde d’un syndicaliste agricole appelant à « brûler » des voitures d’agents de l’OFB si ceux-ci revenaient contrôler les fermes.
Au cœur de la polémique, la question de l’armement des agents de l’OFB est l’une des principales récriminations du monde agricole, qui juge les contrôles trop pressants et intimidants. Une circulaire ministérielle signée en décembre 2024 prévoit que les agents doivent désormais avoir un « port d’arme discret » lors de leurs passages dans les exploitations.
Pour les syndicats de l’OFB, cette mesure « présente un danger pour les agents par la confusion qu’il fait naître dans l’esprit des agriculteurs et est en fait inapplicable ». L’une de leurs revendications est qu’elle soit « annulée ». Ils réclament également de « protéger désormais les implantations et les personnels de l’OFB contre toute agression ou attaque, quel que soit le syndicat agricole qui en est à l’initiative ». Selon une « mission flash interministérielle » consultée par l’Agence France-Presse, « près de soixante-dix implantations » de l’OFB ont été la cible d’« exactions » en 2024.
L’intersyndicale réclame également de « sanctuariser les effectifs de l’OFB » (plus de 3 000 agents, dont 1 700 sur le terrain) et d’annuler « la baisse drastique envisagée du budget de l’OFB », ainsi qu’une lettre du premier ministre « exprimant son soutien ferme » à tous les agents. François Bayrou avait qualifié d’« humiliation » et de « faute » certaines inspections d’agents de l’OFB, « une arme à la ceinture dans une ferme déjà mise à cran par la crise ».
Le Monde avec AFP
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptesParce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.