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Du Maroc à l’Australie, en passant par la Jordanie, les projets de production d’eau potable à partir de la mer foisonnent à travers le monde. Une solution indispensable dans certaines zones arides, mais qui soulève des doutes.

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L’usine de dessalement de Ras Al-Khair, dans l’est de l’Arabie saoudite, le 30 mars 2023.

Ce n’est pas la mer à boire : voilà bien une expression incongrue pour un Omanais. Dans ce sultanat de la péninsule Arabique, 86 % de l’eau potable provient de la mer. Pour cela, 15 usines de dessalement sont installées le long des côtes. La plus importante, Barka IV, située à 50 kilomètres à l’ouest de la capitale, Mascate, est gérée par Veolia, depuis le rachat d’une partie des actifs de Suez. Le leader mondial de l’eau exploite, également, une installation ultramoderne à Sur – à deux heures de route à l’est de Mascate – qui approvisionne en eau potable environ 500 000 habitants. Une ferme solaire, installée par TotalEnergies, fournit 100 % de la consommation d’électricité du site dans la journée.

Les pays du Moyen-Orient ont bâti leurs premières unités de dessalement dès les années 1950. Certaines s’avèrent de véritables gigafactories, comme Ras Al-Khair, sur la côte Est de l’Arabie saoudite, dont dépendent 3,5 millions d’habitants, notamment de la capitale, Riyad. Les nouveaux projets s’y bousculent, et certains sont spectaculaires, comme celui remporté, en août 2024, par le fonds d’infrastructure français Meridiam en Jordanie.

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