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Chronique

Sophie Fay

Le numéro deux mondial du ferroviaire, à la peine pour honorer ses commandes, s’est enfin décidé à augmenter ses capacités de production, avec, à la clé, un millier d’embauches programmées, constate Sophie Fay, journaliste économique au « Monde ».

Publié hier à 11h30 Temps de Lecture 1 min.

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Des employés travaillent à la construction d’un train à grande vitesse TGV Ouigo, à l’usine Alstom d’Aytré (Charentes-Maritimes), le 14 mars 2025.

Il y a au moins un groupe français qui n’est pas en première ligne face aux droits de douane américains, c’est le constructeur du TGV, de métros et de trams, Alstom. La raison est simple. Lorsqu’un pays ou une région commande de nouveaux équipements, elle exige par contrat un minimum de contenu local. Et, à ce jeu-là, les Etats-Unis ont toujours été les plus exigeants. Il faut, pour leur vendre un train, localiser dans le pays 90 % de la production. Alstom ne craint donc pas une forme de déglobalisation du commerce. Il sait faire.

Est-ce cette sérénité qui lui permet d’annoncer un gros investissement industriel (150 millions d’euros) en France ? Son usine de Valenciennes Petite-Forêt (Nord), qui fait déjà des TER et des RER, aura bientôt une ligne d’assemblage de TGV à deux étages. La deuxième en France après celle de La Rochelle, qui, elle, va multiplier par deux ses capacités de chaudronnerie et d’assemblage. Belfort, de son côté, aura un nouveau bâtiment de 250 mètres, pour finir l’accouplement rames et motrices. Un millier d’embauches sont programmées. Et le groupe promet d’investir en soutien de ses sous-traitants pour leur permettre d’accélérer la cadence de production.

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