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Chronique

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Philippe Escande

La troisième version de cette régulation visant à prévenir les crises financières, qui déprime les banques en Europe et en Amérique, est entrée en vigueur en janvier. Elon Musk, le « dérégulateur » en chef du président américain élu, devrait repousser l’obligation aux Etats-Unis, tandis que, au sein de la zone euro, les banques sont contraintes de se mettre en ordre de marche pour respecter cette règle, observe Philippe Escande, éditorialiste au « Monde ».

Publié hier à 11h30, modifié hier à 18h29 Temps de Lecture 1 min.

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Jamie Dimon, directeur général de J.P. Morgan, lors du sommet des chefs d’entreprise de la coopération économique Asie-Pacifique, à Lima, le jeudi 14 novembre 2024.

Depuis Mary Poppins, on sait que les banquiers sont des gens trop sérieux qui cachent au fond d’eux-mêmes une âme d’enfant. C’est peut-être ce qui est sorti spontanément de l’esprit de Jamie Dimon, le patron de J.P. Morgan, la première banque des Etats-Unis. A l’occasion d’un débat au sommet de la Coopération Asie-Pacifique, à Lima, le 15 novembre 2024, il a soudain déclaré que la victoire de Donald Trump les avait mis dans un tel état de joie que « c’[était] comme s’ils dansaient dans la rue ».

Malheureusement, ce n’est pas un accès d’humanité juvénile qui les a mis de cette humeur, mais la promesse du candidat Trump de terrasser la régulation qui déprime tous les banquiers d’Europe et d’Amérique : les accords de Bâle. Imaginés après la crise bancaire de 2008 par les principales banques centrales, ils visent à exiger des banques, et principalement les plus grosses, qu’elles constituent, en face des prêts qu’elles accordent, un matelas de capitaux propres suffisant pour réagir en cas de coup dur. La troisième version de cette régulation, dite « Bâle III », est discrètement entrée en vigueur ce mois de janvier, et les grandes banques européennes se sont mises en marche pour respecter cette règle qui impose de lourds investissements informatiques et peut limiter l’activité de prêt.

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