Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

En vingt-quatre heures, une partie des droits de douane de Donald Trump a été jugée illégale, puis remise en place en référé. Des soubresauts qui rendent le travail des négociateurs et des entreprises impossible.

Read in English

Article réservé aux abonnés

Des conteneurs maritimes, sur un quai du port d’Oakland (Californie), aux Etats-Unis, le 28 avril 2025.

C’est une réaction fatiguée, un brin désabusée, d’un diplomate européen : « Il faut s’attendre à ce qu’il y ait tout le temps de l’incertitude. » Dans la nuit de mercredi 28 à jeudi 29 mai, une cour de justice américaine a provoqué la surprise en jugeant illégale une partie des droits de douane imposés par Donald Trump. Quelques heures plus tard, une cour d’appel américaine suspendait en référé la décision prise en première instance. Sans se prononcer sur le fond, elle a remis en place les droits de douane, le temps de prononcer elle-même son jugement.

Pour Bruxelles, Tokyo ou Pékin, comment négocier dans ces conditions ? D’un côté, Donald Trump rêve d’afficher des « great deals » avec ses partenaires commerciaux. De l’autre, la base même des négociations commerciales change en permanence. La séquence de ces derniers jours est venue l’illustrer de manière spectaculaire.

Le 23 mai, Donald Trump menaçait d’imposer à 50 % les importations de l’Union européenne (UE) d’ici au 1er juin. Dimanche 25 mai, après un coup de téléphone avec Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, il a reporté la date au 9 juillet. Mercredi, la base légale des droits de douane s’effondrait. Jeudi, le référé en appel remettait en place les droits de douane, au moins temporairement. « Tout peut encore arriver. Ce n’est pas la fin de l’histoire », commentait, prudent, un haut fonctionnaire européen avant la décision en référé.

Il vous reste 79.13% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.