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Bernard Guetta
Eurodéputé (Renew Europe)
Dans une tribune au « Monde », le membre de la commission des affaires étrangères au Parlement européen appelle de ses vœux une UE consciente de ses forces et capable de s’émanciper d’un choix qu’il estime évitable entre Donald Trump et Xi Jinping.
Publié hier à 10h30, modifié hier à 14h06 Temps de Lecture 3 min.
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L’Europe doit-elle s’appuyer sur la Chine pour faire face à un président américain qui n’a jamais caché qu’il ne nous veut aucun bien ? Tout en soudaines rondeurs, Xi Jinping nous y appelle et, sans même s’en rendre compte, Donald Trump nous y pousse toujours plus. Mais le faut-il vraiment ?
« Mais comment ! Vous n’y pensez pas ! Jamais, pas question ! », auraient répondu l’immense majorité des Européens il y a encore peu, et beaucoup le font encore. L’Europe, font-ils valoir, renierait toutes ses valeurs en se rapprochant de la plus grande dictature du monde, d’un Etat policier qui a instauré une surveillance de masse, martyrise Tibétains et Ouïgours, viole tous ses engagements à Hongkong, menace d’envahir Taïwan et s’adjuge la mer de Chine méridionale par la force du fait accompli.
Tout cela n’est que trop vrai. Mais il est tout aussi vrai, commence-t-on pourtant à murmurer, que les Etats-Unis de Donald Trump s’en prennent directement à nous, contrairement au régime chinois, et tournent le dos à la démocratie.
Car les faits sont là. Donald Trump travaille à s’entendre avec Vladimir Poutine, au détriment des Ukrainiens et de l’Europe entière. Il menace d’annexer le Groenland, y compris par la force. Il va jusqu’à dire que l’Union européenne n’aurait été créée que pour « baiser » les Etats-Unis. Il a mis en doute l’automaticité de la protection américaine de l’Europe et s’attaque systématiquement aux contre-pouvoirs de la démocratie américaine. Ses proches et lui-même prennent fait et cause pour nos extrêmes droites dans l’espoir de nous affaiblir. Et, si les Bourses n’avaient pas autant dévissé, il nous aurait déjà imposé une guerre commerciale à coups de droits de douane aussi exorbitants qu’injustifiés.
Il n’y a pas un domaine où il ne nous manifeste pas son hostilité, et nous devrions toujours voir en cet homme un allié, plutôt brusque mais pérenne ? Nous devrions ne pas voir que Xi Jinping nous tend la main ? Nous devrions ignorer que le président chinois vient de souhaiter que l’Union européenne et son pays « s’opposent ensemble à l’intimidation » pour défendre leurs intérêts légitimes, les règles internationales et la mondialisation de l’économie ?
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