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L’écologiste Pierre Hurmic, maire de la ville, justifie cette mesure par « l’impact écologique plus fort » des véhicules lourds, qui polluent davantage et dégradent les voiries.
Après une décision similaire à Paris, c’est au tour de Bordeaux. Les véhicules non professionnels les plus lourds, notamment certains SUV, devront s’acquitter d’un tarif de 30 % supérieur à celui en vigueur pour stationner à Bordeaux dès le 2 mai, a annoncé, vendredi 17 janvier, la mairie.
« Un nouveau tarif sera instauré pour les voitures les plus lourdes. (…) Cette majoration concerne les abonnements et le tarif horaire. En revanche, l’abonnement des professionnels en est exonéré », peut-on lire dans un communiqué.
La mairie, dirigée par l’écologiste Pierre Hurmic, explique ce choix par « un impact écologique plus fort » de ces véhicules qui « génèrent plus de pollution et augmentent les émissions de CO₂ », mais aussi « des voiries plus rapidement dégradées » en raison de leur poids ou encore « une occupation de l’espace public plus importante (…) par leur volume encombrant [qui] réduit la capacité de stationnement ».
Les véhicules concernés par cette majoration tarifaire sont ceux au-delà des 1 600 kilos pour les modèles thermiques et au-delà des 1 900 kilos pour les hybrides et électriques, précise la mairie qui souligne que cela représenterait environ 10 % des abonnés (hors professionnels) et 14 % des visiteurs.
A Paris, les visiteurs propriétaires d’un SUV doivent depuis le 1er octobre 2024 s’acquitter d’un montant trois fois supérieur à ce qu’ils payaient auparavant pour stationner dans les rues de la capitale. Cette mesure ne concerne toutefois pas les résidents.
Le Monde avec AFP
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