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En visite dans une aciérie du géant de la métallurgie US Steel en Pennsylvanie, le président américain a dit vouloir « davantage protéger l’industrie de l’acier aux Etats-Unis ». La mesure entrera en vigueur le 4 juin.
Les derniers rebondissements judiciaires sur les droits de douane n’ont pas modéré le goût de Donald Trump pour les taxes sur les importations. Lors d’une visite dans une aciérie en Pennsylvanie vendredi 30 mai, le président américain a annoncé vouloir doubler la surtaxe sur l’acier importé, pour atteindre 50 %. Il a plus tard précisé, sur sa plateforme Truth Social, que la mesure entrerait en vigueur le 4 juin, et concernerait aussi l’aluminium.
« Nous allons passer les droits de douane sur l’acier de 25 % à 50 %, ce qui va davantage protéger l’industrie de l’acier aux Etats-Unis », a déclaré M. Trump depuis l’aciérie du géant de la métallurgie US Steel à West Mifflin. « Personne ne pourra contourner » ces droits de douane, a assuré Donald Trump à la tribune, devant des ouvriers portant casques de sécurité et vestes de travail avec bandes réfléchissantes. Après son annonce de nouveaux droits de douane, des participants ont scandé « USA, USA ! » dans la salle.
« Nos industries de l’acier et de l’aluminium vont être plus fortes que jamais », a-t-il écrit plus tard sur Truth Social. La surtaxe de 25 % qu’il avait mis en place en mars sur ces métaux touchait également leurs dérivés, comme les canettes.
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a fait des droits de douane un des points cardinaux de sa politique : levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques. Droits de douane sur certains secteurs (acier, aluminium, automobile), certains pays (Chine, Canada, Mexique) ou encore universels – incluant des denrées introuvables sur le sol américain comme le cacao… Le chef de l’Etat a érigé un mur de nouvelles taxes sur les produits entrant dans son pays, avant de faire en partie marche arrière.
Mercredi, le Tribunal du commerce international avait annulé les droits de douane mis en place par l’administration Trump, estimant que le président américain n’était pas habilité à instaurer de telles taxes, un pouvoir revenant au Congrès. Jeudi, une cour d’appel fédérale a suspendu en référé cette décision, en attendant de se prononcer sur le fond.
Le président américain a aussi vanté le rapprochement qu’il a lui-même approuvé la semaine dernière entre US Steel et son concurrent japonais Nippon Steel, et sur lequel peu d’informations ont encore filtré. « Le plus important, c’est que US Steel continuera à être contrôlé par les Etats-Unis, autrement je n’aurais pas conclu cet accord », a expliqué Donald Trump, en assurant que Nippon Steel allait injecter 14 milliards de dollars « dans le futur » d’US Steel.
L’opération, à laquelle Donald Trump s’est lui-même longtemps opposé, s’est retrouvée au cœur de la campagne présidentielle américaine de 2024, car elle concerne au premier chef la Pennsylvanie, un Etat stratégique sur le plan électoral, qui est aussi le berceau de l’aciérie aux Etats-Unis. Fin 2023, les deux groupes industriels avaient annoncé un projet d’acquisition à 14,9 milliards de dollars (dette comprise) d’US Steel par Nippon Steel. L’ex-président Joe Biden avait finalement bloqué l’opération quelques semaines avant son départ de la Maison Blanche en janvier, arguant de questions de sécurité. M. Trump avait décidé de réexaminer le projet.
« Chez Nippon Steel, ils n’ont pas cessé de me demander [de valider l’opération], j’ai continué à refuser et j’ai fini par me dire que ces gens voulaient vraiment faire quelque chose de grand », a-t-il décrit. « Je dois approuver l’accord final avec Nippon, et nous n’avons pas encore vu cet accord final, mais ils ont pris un très grand engagement », a-t-il ajouté en rentrant à Wahington vendredi soir.
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Dans la foulée, le syndicat USW, qui représente les salariés de la métallurgie, a exprimé son fort scepticisme dans un communiqué, expliquant n’avoir pas été consulté ni mis dans la confidence sur le contenu de l’accord. « C’est facile de publier des communiqués de presse et de faire des discours politiques. C’est difficile de graver des engagements dans le marbre. Le diable est toujours dans les détails, et c’est particulièrement vrai avec un mauvais protagoniste comme Nippon Steel », critique le syndicat.
Le Monde avec AFP
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