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De son visage, on trouvait peu d’images jusqu’à ce 20 janvier, où il est apparu au très officiel journal de 19 heures de la télévision d’Etat chinoise. Un premier contact du peuple chinois avec son nouveau héros, âgé de 40 ans seulement, dans la course technologique qui se joue avec les Etats-Unis.
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Il y a quelques semaines encore, très peu de gens, hors du monde de la finance chinoise, connaissaient le nom de Liang Wenfeng. De son visage, on trouvait peu d’images jusqu’à ce 20 janvier, où le nouveau champion de l’intelligence artificielle (IA) était reçu par le premier ministre chinois, Li Qiang, au côté d’une poignée d’experts, pour évoquer les réussites et les défis de la deuxième économie de la planète. Vêtu d’un costume et d’un pull gris clair, quand tous les autres avaient opté pour des vestes sombres, ses mèches tombant négligemment sur le haut de ses lunettes à épaisses montures renforçaient son allure de geek lors de cette première apparition au très officiel journal de 19 heures de la télévision d’Etat.
Un premier contact du peuple chinois avec son nouveau héros, âgé de 40 ans seulement, dans la course technologique qui se joue avec les Etats-Unis. Car ce même jour, Liang Wenfeng a lancé, presque à la marge de sa carrière de financier à succès, son nouveau modèle d’IA, ouvert et en accès libre, gratuitement, DeepSeek R1.
Développée avec une fraction seulement du coût et de la puissance de calcul de ceux des géants américains de la tech, cette IA fait depuis trembler la Silicon Valley et valser Wall Street. Même Sam Altman, le créateur de ChatGPT, a pris acte : « C’est un modèle impressionnant, surtout en ce qui concerne ce qu’ils arrivent à proposer pour le prix. »
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