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Jean-David Zeitoun
Docteur en médecine, hépato-gastroentérologue et docteur en épidémiologie clinique
Serge Hercberg
Professeur émérite de nutrition
Mathilde Touvier
Directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale
Dans une tribune au « Monde », des spécialistes de la nutrition dénoncent les méthodes des industriels de la malbouffe, et proposent des solutions pour favoriser l’accès à une alimentation saine et bon marché.
Publié hier à 14h00 Temps de Lecture 4 min.
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Le marché alimentaire mondial est dysfonctionnel. Responsables d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre, alors qu’ils pourraient avoir un bilan carbone négatif, nos systèmes alimentaires reposent sur une précarité à grande échelle des éleveurs comme des agriculteurs.
Bien que la malbouffe soit reconnue comme un facteur majeur des maladies chroniques, la majorité de la population ne peut accéder à des produits qui soient à la fois sains et bons. Ce sont plus d’un milliard de personnes qui souffrent d’obésité, un chiffre qui double si l’on inclut le surpoids. Le taux d’obésité infantile a, quant à lui, triplé en l’espace de trente ans, ce qui impacte la santé future des enfants, et peut être une source de stigmatisation sociale.
La France ne fait pas mieux que la moyenne mondiale : 17 % de nos concitoyens sont en situation d’obésité, et plus de 40 % sont au moins en surpoids. L’obésité est un facteur majeur de maladies cardiaques et vasculaires cérébrales, et d’une quinzaine de localisations de cancers. En elle-même, la consommation excessive d’aliments trop gras, sucrés, salés ou ultratransformés et pollués est fortement suspectée d’augmenter le risque de maladies chroniques.
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