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Trampoline, yoga aérien, musculation sous 35 °C… Les studios de fitness se multiplient en France, proposant des activités toujours plus insolites. Si l’expérience plaît au public, ces établissements peinent parfois à trouver un équilibre économique.

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Dans un studio de fitness, à Paris, en 2020.

Aucun rayon de soleil ne passe à travers les vitres de la salle de sport, vaguement éclairée par quelques néons violet éparpillés sur les murs. Ici, dans les 180 mètres carrés du studio de trampoline Jumpman, situé dans le XVIe arrondissement parisien, l’ambiance est à l’intime. Si l’on excepte la musique pop montée au volume maximal, les cris encourageants de l’entraîneuse et les rebondissements haletants des élèves sur leur trampoline individuel.

« C’est hyperintense », sourit Aurélie, 30 ans, qui « saute » deux à trois fois par semaine depuis deux mois sur sa pause du midi ou le soir après sa journée de travail dans un cabinet de conseil. Après trois séances d’essai d’une durée de quarante-cinq minutes, elle a « craqué » pour l’abonnement trimestriel à 359 euros.

Le studio de fitness a ouvert en janvier 2024, créé par Elena Druzhinina et son mari, Evgeny Nikitin, installés en France depuis 2023. Depuis, les quatre coachs du club reçoivent entre 400 et 500 élèves par semaine pour environ cinq entraînements par jour, matin, midi et soir. Avec une rentabilité de 15 000 euros par mois depuis novembre 2024, le couple envisage d’ouvrir un deuxième studio avant la fin de l’année.

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