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La journaliste, qui avait participé à une enquête sur l’opération de renseignement française « Sirli », craignait d’être mise en examen pour « divulgation du secret de la défense nationale ».

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La journaliste Ariane Lavrilleux, lors d’un rassemblement de soutien organisé à Paris, le 17 janvier 2025.

Un « immense soulagement » pour la journaliste, qui craignait d’être mise en examen pour « appropriation et divulgation du secret de la défense nationale », pouvant être puni de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Après trois heures d’audition, vendredi 17 janvier, Ariane Lavrilleux a finalement annoncé, en début d’après-midi, qu’elle avait été placée sous le statut de témoin assisté dans le cadre d’une enquête sur des atteintes au secret-défense, dont est accusé le média Disclose. « C’est une victoire pour la liberté d’informer, car les juges reconnaissent l’intérêt public de nos révélations et l’absence d’indices graves et concordants », se réjouit Ariane Lavrilleux. « Nous appelons désormais à l’abandon total de la procédure », a réagi Thibaut Bruttin, directeur général de l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières.

Avant sa convocation par la justice, la journaliste avait pris la parole lors d’un rassemblement, devant le tribunal de Paris, dénonçant une « procédure totalement hallucinante » de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui a « déployé les moyens de la lutte antiterroriste pour la géolocalisation » de son téléphone, l’a suivie dans ses déplacements professionnels ou privés, et épluché ses comptes bancaires.

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