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Chercheuse au Peterson Institute, à Washington, la Suédoise Cecilia Malmström, ex-commissaire européenne au commerce, estime, dans un entretien au « Monde », que l’Europe devrait réagir plus fermement qu’elle ne l’a fait ces derniers jours à l’offensive de Donald Trump en matière de taxes.

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Cecilia Malmström, alors commissaire européenne au commerce, lors du sommet Canada-UE, à Montréal, le 18 juillet 2019.

Ancienne commissaire européenne au commerce entre 2014 et 2019, Cecilia Malmström a l’expérience des négociations difficiles avec l’administration Trump. Chercheuse associée au Peterson Institute for International Economics, à Washington, elle estime que l’Union européenne (UE) aurait dû imposer des mesures de rétorsion plus tôt, sans attendre la mi-avril. Selon elle, Bruxelles ne veut pas brusquer Washington sur les droits de douane pour mieux négocier avec les Etats-Unis sur l’invasion russe en Ukraine.

Les taxes sur les importations mises en place par Donald Trump n’avaient jamais été aussi élevées depuis 1930. Pour le président américain, ce sont, en partie, des droits de douane réciproques. En quoi cette mesure est-elle inédite ?

Cela signifie d’abord la fin du système commercial, bâti ces quatre-vingts dernières années avec, comme clé de voûte, le principe de non-discrimination, à savoir qu’un pays doit imposer les mêmes droits de douane à tous ses partenaires, qu’ils soient riches ou pauvres, sauf ceux avec qui il a signé des accords commerciaux. L’idée, c’est de ne discriminer aucun pays et de n’en exclure aucun du commerce mondial.

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