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La SNCF souhaite venir s’implanter sur les lignes ferroviaires transalpines avec ses TGV à partir de 2026. Mais le gestionnaire des voies ferrées italiennes, RFI, ne lui a octroyé que très peu de créneaux. L’autorité de la concurrence locale a ouvert une enquête, soupçonnant RFI de saboter la compétition.

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Un train Ouigo de la SNCF croise le premier Frecciarossa, un train à grande vitesse de Trenitalia, assurant la ligne Milan-Turin-Lyon-Paris, à la gare de Lyon, à Paris, le 18 décembre 2021.

Les TGV sont de retour en Italie, mais, pour l’instant, ils ne vont pas plus loin que Milan. La liaison entre Paris et la grande ville du nord de la Botte a repris, lundi 31 mars, après un an et demi de travaux imposés par l’éboulement, sur les voies, d’une falaise dans la vallée de la Maurienne (Savoie), en août 2023.

Dans l’un des premiers TGV qui s’apprêtent à franchir la frontière en ce jour de réouverture, le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, est intarissable sur les « ambitions internationales » de la filiale de l’opérateur historique qui exploite les trains de voyageurs en France et au-delà des frontières. Ses TGV, énumère-t-il, vont en Angleterre, en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas… Ses Ouigo à bas coût circulent sur les lignes intérieures espagnoles.

Et à l’avenir, l’entreprise a de grandes ambitions pour s’implanter sur le marché intérieur italien, qui se heurtent pour l’instant aux décisions de RFI, le gestionnaire d’infrastructures ferroviaires. Ce dernier est une filiale de Ferrovie dello Stato Italiane, également maison mère de l’exploitant Trenitalia.

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