Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
Armand Hatchuel
Professeur émérite à MinesParis, Université PSL
Plusieurs pays, dont la France, plaident pour le retrait de la directive européenne sur le devoir de vigilance. Or, il s’agit du seul garde-fou contre les formes meurtrières de la production mondialisée, et cette loi incite producteurs et Etats à progresser dans l’instauration de droits humains, explique dans sa chronique le professeur en sciences de gestion Armand Hatchuel.
Publié aujourd’hui à 06h30, modifié à 07h24 Temps de Lecture 2 min.
Article réservé aux abonnés
Entreprises. Dans leur empressement à réduire les normes qui pèsent sur les entreprises européennes, plusieurs pays, dont la France, plaident pour le retrait de la directive européenne sur le devoir de vigilance.
Inspirée pourtant par la loi française de 2017, cette directive imposerait aux entreprises de l’Union européenne (au-delà d’une certaine taille) de se doter d’un plan de réduction des risques relatifs aux droits fondamentaux des travailleurs sur toute la chaîne mondiale d’approvisionnement.
Or, supprimer cette directive en l’accusant d’être une entrave administrative à la compétitivité repose sur trois erreurs dont les conséquences sur les droits humains dans le monde seraient graves.
Première erreur : le devoir de vigilance serait une tracasserie inutile. Or, il s’agit du seul garde-fou contre les formes particulièrement meurtrières de la production mondialisée et dont la catastrophe du Rana Plaza, au Bangladesh, a été la terrible révélation. Qui imaginait, en 2013, que les grandes enseignes de la mode et du vêtement faisaient assembler leurs produits dans un bâtiment mal construit, auquel on avait rajouté des étages sans autorisation et où étaient entassées sans règles de sécurité plusieurs milliers d’ouvrières ?
Il vous reste 65.91% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptesParce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.