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Dans le livre codirigé par les journalistes Olivier Petitjean et Ivan du Roy, des chercheurs analysent les différents mécanismes à travers lesquels les multinationales en sont venues à construire la place qui est devenue la leur.

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Livre. « Les entreprises que l’on dit multinationales (…) font honneur à la France et contribuent à sa richesse », proclamait le premier ministre, François Bayrou, à l’occasion de son discours de politique générale, le 14 janvier. C’est pour mieux comprendre ces grandes entreprises aux contours flous et aux multiples ramifications que deux journalistes, Olivier Petitjean et Ivan du Roy, ont réuni une cinquantaine de militants et de chercheurs reconnus en histoire et sciences sociales. Le livre fort stimulant qui en résulte, Multinationales. Une histoire du monde contemporain (La Découverte, 864 pages, 28 euros), est aussi une remarquable somme.

Son principal objectif est de déconstruire un grand récit trompeur selon lequel les grandes entreprises seraient des sources indispensables de progrès et de prospérité. « Les multinationales nous racontent beaucoup d’histoires, sur elles-mêmes, sur nous et sur le monde, mais elles oblitèrent leur propre histoire et leur propre rôle », lit-on dans l’introduction. Pour en retracer les fils enchevêtrés, le livre propose une chronique de 1851 à 2025. En cent soixante-quatorze ans, et presque autant de notices présentées de façon chronologique, les auteurs font voir de façon concrète et vivante l’omniprésence de ces grands groupes dans nos vies.

Quatre-vingt-deux textes courts et non signés, plutôt regroupés dans la première partie de l’ouvrage, portent sur des épisodes jugés emblématiques. Au croisement entre le portrait et le reportage rétrospectif, ils associent volontiers l’anecdotique à des considérations plus générales. Un infime événement tel que le licenciement par l’ingénieur américain Thomas Edison (1847-1931), en 1884, de son employé Nikola Tesla (1856-1943), après un désaccord sur la technologie à adopter, sert ainsi à illustrer la longue histoire du capitalisme électrique aujourd’hui incarné par le constructeur automobile Tesla, propriété d’Elon Musk.

Travail de lobbying

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