Le dossier empoisonne depuis longtemps le petit monde des télécoms français. Le fait que Free puisse encore louer le réseau mobile d’Orange pour servir ses clients suscite, depuis des années, la colère de SFR et Bouygues Telecom. Sur ce front, ce n’est pas la récente communication de l’Arcep qui va calmer le jeu. Le régulateur des télécoms a ouvert, mardi 3 juin, une consultation visant à prolonger l’accord dit d’« itinérance » entre Orange et Free : celui-ci autorise le groupe de Xavier Niel (actionnaire à titre individuel du Groupe Le Monde) de recourir au réseau 2G et 3G de l’opérateur historique dans les endroits où il ne dispose pas de couverture mobile.

Dans le détail, l’actuel contrat qui lie les deux opérateurs, dont le terme a été plusieurs fois repoussé, s’achèvera bien à la fin de l’année 2025. Mais Free et Orange proposent d’en nouer un nouveau, qui débutera dans la foulée. Il durera jusqu’à la fermeture des réseaux mobiles à bas débit de l’opérateur historique – à savoir fin 2026 pour la 2G, et fin 2028 pour la 3G.

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