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ReportageL’Etat s’active pour régénérer les lignes reliant Paris à Clermont-Ferrand et à Toulouse : des voies dont la vétusté provoque retard sur retard, ce qui exaspère les usagers. Reportage de nuit, au nord de Nevers, dans le fracas d’un chantier hors norme.
La délégation d’élus et d’usagers a été reçue au ministère des transports, mardi 15 avril – à défaut de l’être par le ministre, Philippe Tabarot. Ils étaient arrivés la veille de Brive (Corrèze), de Limoges, de Clermont-Ferrand ou de Nevers, à bord de « trains de la colère », afin d’alerter une énième fois sur l’état des lignes ferroviaires Paris-Toulouse, via Orléans et Limoges, dite « POLT », et Paris-Clermont-Ferrand. Des liaisons toujours plus longues, des incidents toujours nombreux, du matériel exsangue, des retards quotidiens ou presque, parfois spectaculaires.
Il n’est même plus besoin de discuter de l’origine du mal, qui a été largement documentée et commentée. Infatuée de ses succès sur les TGV, la France en a oublié, des décennies durant, ses trains ordinaires. Il aura fallu attendre la fin des années 2010 pour que l’on admette que les trains d’équilibre du territoire – TET, comme on les appelle désormais – souffraient d’un sous-investissement chronique de la SNCF et de son propriétaire, l’Etat, pénalisant des millions de passagers annuels.
Dans un communiqué de presse envoyé, alors que la réunion avec élus et usagers commençait à peine, le ministère des transports a admis que la « qualité de service demeure insuffisante », malgré des investissements conséquents depuis 2018 : 1,9 milliard d’euros sur la POLT et 1 milliard d’euros sur le Paris-Clermont. « C’est un paradoxe de l’époque. Jamais on a investi autant sur le réseau, mais cette accélération ne garantit pas encore la qualité des circulations », notait, mercredi 16 avril, Michel Neugnot, premier vice-président de la région Bourgogne-Franche-Comté, lors d’une réunion à Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre).
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