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Exceptée la forte mobilisation en faveur des victimes du cyclone Chido à Mayotte, les dons des particuliers, hors legs, ont fléchi fin 2024, selon le baromètre annuel de France générosités publié mardi 3 juin. Les associations subissent également une baisse des subventions.
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Les dons des particuliers en faveur des associations (hors legs), ont progressé de 3 % en 2024, si l’on inclut la forte mobilisation en faveur des victimes du cyclone Chido à Mayotte, selon le baromètre annuel de France générosités, publié mardi 3 juin. Mais en dehors de cette situation d’urgence, la collecte classique n’a connu qu’une « timide progression », de 1,9 %, constate ce syndicat rassemblant quelque 150 organisations.
« Il s’agit d’une des plus faibles hausses de ces vingt dernières années, alerte Laurence Lepetit, déléguée générale de France Générosités. Pourtant, les dons, hors urgences, avaient bien progressé durant la pandémie du Covid-19 et résisté à la forte inflation de 2022 et 2023. » Elle note le fait que les dons de moins de 150 euros continuent de diminuer – ils représentent moins de 40 % des dons, contre 69 % en 2005, tandis que les dons de plus de 10 000 euros sont en léger recul, pour la deuxième année d’affilée.
Plus inquiétant encore, alors que l’inflation a ralenti et que le premier semestre montrait une progression de la collecte (3,1 %), les dons hors urgences ont diminué en novembre et décembre, habituellement très porteurs, par rapport aux mêmes mois de 2023 (– 3,1 % et – 0,3 %). Ont-ils pâti de la forte solidarité en faveur des victimes du cyclone Chido, qui a dévasté Mayotte le 14 décembre ? « Non, au contraire ! Quand il y a un appel aux dons pour une urgence, les médias en parlent, cela encourage les autres dons, sans les siphonner, explique la déléguée générale de France Générosités. S’il n’y avait pas eu Chido, qui a suscité 5 % du total des dons en 2024, le reste de la collecte de décembre aurait été plus faible. »
Le décrochage observé est une conséquence, selon elle, « du contexte politique, économique et géopolitique particulièrement anxiogène, qui a créé de l’attentisme ». Une analyse que partage Marie-Eve Lhuillier, responsable de la collecte de Greenpeace France, qui a connu une stabilité des dons en 2024 et « un début d’année 2025 difficile » : « Des donateurs nous disent qu’ils ont été obligés de réduire leurs dons faute de moyens, d’autres par inquiétude, car le gouvernement parle d’austérité et de demander des efforts aux Français, notamment retraités. » Un autre facteur a joué, selon elle : « On constate une dépriorisation, politique et médiatique, de la cause environnementale. Celle-ci a moins d’espace, ou est montrée de façon négative, en parlant d’écologie punitive, d’éco-terrorisme. » L’association déplore ainsi une réduction du nombre de nouveaux donateurs.
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