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Les autorités ont engagé un bras de fer avec la compagnie canadienne Barrick Gold. Celle-ci a annoncé suspendre ses opérations à Loulo-Gounkoto, l’un des plus grands gisements aurifères d’Afrique.

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Le Sud-African Mark Bristow, PDG du groupe minier canadien Barrick Gold, au Cap, en mai 2022.

Les deux hélicoptères de l’armée de l’air se sont posés aux abords de la mine de Loulo-Gounkoto, dans le sud-ouest du Mali, samedi 11 janvier au petit matin. A leur bord, une vingtaine de militaires armés. Ils sont venus saisir trois tonnes d’or sur ordre de la justice malienne, en litige fiscal avec la société canadienne Barrick Gold, qui exploite le site depuis 2018. Il s’agit de l’un des plus grands gisements aurifères d’Afrique et du plus important du pays : en 2023, la mine de Loulo-Gounkoto a produit 19 tonnes d’or, soit près d’un tiers de la production totale du Mali, évaluée à 65 tonnes.

Cette saisie est une première. Dans leurs relations parfois tumultueuses avec les compagnies minières étrangères, jamais les autorités maliennes, civiles ou militaires, n’avaient procédé à un tel geste. Le soir même, l’or saisi, d’une valeur de 250 millions de dollars (plus de 240 millions d’euros), a été transféré à la Banque malienne de solidarité (BMS), un établissement d’Etat, à Bamako. Pour les dirigeants de Barrick Gold, cette nouvelle mesure de rétorsion est celle de trop : dans la foulée, ils ont annoncé la suspension de leurs opérations à Loulo-Gounkoto, mettant leurs 8 000 employés et prestataires locaux au chômage technique.

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