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Chronique

Sophie Fay

Au-delà de la sauvegarde de l’emploi, la décision du premier ministre travailliste britannique se comprend comme une volonté de sauver un savoir faire et un symbole de souveraineté industrielle, explique Sophie Fay, journaliste économique au « Monde ».

Publié hier à 09h56, modifié hier à 10h57 Temps de Lecture 2 min.

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Le premier ministre britannique, Keir Starmer, lors d’une rencontre avec les travailleurs de British Steel, à Appleby Village Hall, près des hauts-fourneaux de Scunthorpe, dans le Lincolnshire (Royaume-Uni), le 12 avril 2025.

Le Royaume-Uni est passé à deux doigts de devenir le seul pays membre du G7, le club des sept économies les plus avancées du monde, qui ne serait plus capable de produire son propre acier brut. Le symbole d’une perte de souveraineté industrielle, auquel Keir Starmer, le premier ministre travailliste britannique, ne s’est pas résolu. Le Parlement, parti en vacances, a donc été rappelé d’urgence pour voter, samedi 12 avril, un plan de sauvetage des hauts-fourneaux de British Steel, largement adopté.

Le gouvernement va se substituer à l’actuel actionnaire de l’aciériste, le groupe chinois Jingye, pour acheter le charbon et le minerai de fer nécessaires à l’alimentation des hauts-fourneaux de Scunthorpe (nord de l’Angleterre). La nationalisation de British Steel, qui emploie 3 500 personnes, pourrait intervenir dans les semaines qui viennent.

Le Royaume-Uni de 2025 dans le tempo de la France de 1981 ? Une telle décision n’avait rien d’évident. Depuis 1988, l’aciériste a connu une valse d’actionnaires : le britannico-néerlandais Corus, le fonds Greybull Capital, puis le chinois Jingye, entré au capital en 2019, lorsque Boris Johnson était premier ministre. Aucun n’a réussi à rentabiliser l’activité. Son concurrent Tata Steel a, lui, éteint ses hauts-fourneaux à Port Talbot (Pays de Galles) en septembre 2024.

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