Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Le PDG sortant de la SNCF doit être remplacé au printemps. Les organisations syndicales redoutent que le choix de l’exécutif se porte sur un profil « 100 % économique » qui fasse peu de cas des spécificités historiques de l’entreprise.

Article réservé aux abonnés

Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, à Strasbourg, le 25 septembre 2024.

Voici dix mois que l’exécutif a scellé le sort de Jean-Pierre Farandou. Le conseil d’administration de la SNCF avait bien proposé, au printemps 2024, de prolonger le PDG de l’entreprise jusqu’à ce qu’il atteigne la limite d’âge, mais le gouvernement en a décidé autrement, lui reprochant notamment d’avoir noué un accord sur les fins de carrière perçu comme un contournement de la réforme des retraites tout juste adoptée dans la douleur.

Mais l’intérim dure. Le mandat de Jean-Pierre Farandou a été prolongé une première fois pour passer l’été olympique. Le patron remercié a vu depuis passer trois ministres de tutelle. Dix mois plus tard, il paraît acquis qu’un nom sera connu d’ici à mai et le prochain conseil d’administration de l’entreprise, détenue à 100 % par l’Etat.

Dans leur ensemble, les syndicats louent un patron qui aura fait toute sa carrière à la SNCF et connaît parfaitement la maison et ses métiers. Ils reconnaissent également qu’il a mené un « dialogue social constructif », selon les mots de la CFDT, qui a abouti à un accord sur les fins de carrière, en avril 2024, suscitant l’ire du gouvernement. « C’était une très mauvaise polémique après un bon accord », regrette Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT-Cheminots.

Il vous reste 65.16% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.