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Livre. Pourquoi les géants du numérique – Microsoft, Apple, Google, Amazon, Meta, et autres – sont-ils si « gros » et comment le sont-ils devenus ? Loin de devoir leur gigantisme au génie de leurs fondateurs ou à la supériorité des technologies qu’ils proposent, les Big Tech se sont développées et maintenues grâce à une forme d’emprisonnement de leurs utilisateurs particulièrement pernicieuse. C’est en tout cas l’analyse présentée par le militant canadien Cory Doctorow dans un ouvrage au titre explicite : Le Rapt d’Internet. Manuel de déconstruction des Big Tech ou comment récupérer les moyens de production numérique (C&F Editions, 240 pages, 26 euros).
Difficile de lui donner tort. Un exemple : si la qualité des services fournis par Facebook n’a cessé de se dégrader au cours des dernières années, le départ de la plateforme a un prix (appelé « coût de sortie ») que peu d’utilisateurs sont prêts à payer. Abandonner ce réseau social se traduit en effet par la perte des photos, de l’accès aux amis, à la famille, aux communautés fréquentées ou, pour les entrepreneurs, à la clientèle qu’ils s’y sont forgé. Résultat, même maltraités, les utilisateurs restent et contribuent par leur argent et leurs données à la puissance des Big Tech, dans un cercle vicieux qui, trop souvent encore, ne suscite que des réactions fatalistes.
Les murs des « jardins clos » créés et entretenus par les entreprises de la Silicon Valley ne sont pourtant pas impénétrables, argumente Cory Doctorow. Ces forteresses sont en effet protégées par un enchevêtrement de dispositifs juridiques particulièrement avantageux, fruit d’une bataille législative menée à bas bruit depuis les années 1990 pour entraver l’émergence de technologies concurrentes ou la libre utilisation des produits par les utilisateurs (qui n’ont pas le droit, par exemple, de réparer ou d’améliorer les téléphones Apple qu’ils ont pourtant achetés… ailleurs que chez Apple).
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