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Un accord vient d’être signé entre la Mongolie et le français Orano pour l’exploitation, prévue sur trente ans, d’un immense gisement d’uranium. L’accroissement des projets de réacteurs dans le monde fait monter les prix du minerai, ce qui rend viable son exploitation dans d’autres pays que la Russie ou le Niger.

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Le ministre français délégué au commerce extérieur, Laurent Saint-Martin (deuxième à gauche), et le ministre de la Mongolie, Uchral Nyam-Osor, lors de la signature de l’accord avec Orano, à Oulan-Bator, le 17 janvier 2025.

Emmanuel Macron s’était rendu en Mongolie au mois de mai 2023, une première pour un chef d’Etat français. Puis son homologue mongol, Ukhnaagiin Khürelsükh, lui avait rendu visite à Paris, en octobre 2023 puis juillet 2024. Vendredi 17 janvier, le groupe public français Orano (anciennement Areva) a conclu un accord avec l’entreprise mongole MonAtom pour exploiter un vaste gisement d’uranium dans le sud de ce pays enclavé entre Chine et Russie – la production est attendue au plus tôt pour 2028.

Voilà un contrat « historique », selon le mot de Laurent Saint-Martin, ministre délégué français au commerce extérieur, venu à Oulan-Bator pour la cérémonie de signature. Soit un investissement prévu de 1,6 milliard de dollars (environ 1,56 milliard d’euros). La coentreprise franco-mongole s’attend à extraire près de 90 000 tonnes d’uranium au total, sur une durée estimée à trente ans.

L’enjeu, pour la France ? Diversifier les sources d’approvisionnement en uranium naturel. D’abord extraite du sol, cette ressource brute sera ensuite transformée en combustible, notamment pour les centrales nucléaires d’EDF, principale source d’électricité française. Sans préciser les pays d’origine, l’électricien national explique acheter chaque année près de 7 000 tonnes du minerai.

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