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Chronique

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Sophie Fay

La start-up bordelaise Pollen Robotics, créatrice du robot humanoïde développé en accès libre, vient d’être rachetée par la société franco-américaine Hugging Face, pépite de l’intelligence artificielle. Un regroupement d’innovations propre à doper la productivité, qui devrait inspirer les entreprises françaises retardataires, explique la journaliste économique Sophie Fay.

Publié hier à 10h47, modifié hier à 10h49 Temps de Lecture 2 min.

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Le robot humanoïde Reachy 2, de l’entreprise française bordelaise Pollen Robotics, au Centre Prouvé, à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 23 novembre 2024.

C’est un robot inconnu du grand public et pourtant prometteur. Il s’appelle Reachy 2, ses yeux sont asymétriques et il porte une marinière Marcel dessinée pour lui par Armor Lux, à Quimper, et made in France. Reachy 2 est le deuxième bébé de Pollen Robotics, une start-up bordelaise. Alors que la société française Aldebaran et ses robots stars des années 2010, Nao et Pepper, sont en redressement judiciaire, la relève est là, illustrant le concept de « destruction créatrice » cher à l’économiste Joseph Schumpeter.

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Reachy 2 est spécial. Il a été développé en « open source » : tous ses secrets de fabrication sont donc accessibles. Il est surtout capable d’apprendre grâce à l’intelligence artificielle (IA) et à la réalité virtuelle. On lui montre un geste, une tâche à accomplir, il les réplique, échoue, recommence et apprend de ses erreurs pour être, un jour, autonome. Une centaine de modèles de Reachy ont déjà été vendus, à 70 000 euros pièce. Le robot sert pour l’instant d’« assistant de laboratoire », explique Matthieu Lapeyre, cofondateur de Pollen Robotics. Le CNRS, le Commissariat à l’énergie atomique, plusieurs géants du numérique ou encore les universités américaines Cornell ou Carnegie Mellon l’ont déjà adopté.

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