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Dmitry Nekrasov
Economiste
L’ancien conseiller de Dmitri Medvedev, aujourd’hui en exil, explique, dans une tribune au « Monde », que la guerre et les sanctions n’ont pas entravé l’économie de son pays, bien mieux préparé à un conflit que les autres puissances.
Publié aujourd’hui à 09h30 Temps de Lecture 3 min.
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Pendant les vingt-deux années qui ont précédé la guerre, Poutine a accumulé des réserves gigantesques. Entre 2000 et 2021, le budget de la Russie affichait un excédent moyen de 0,9 % du produit intérieur brut – un exploit – utilisé pour réduire la dette publique et alimenter des fonds de réserve. Dans le même temps, le déficit budgétaire moyen était de 4 % du PIB en France et de 4,5 % aux Etats-Unis.
Malgré une hausse des dépenses militaires d’environ 3 % ou 4 % du PIB, due à la guerre, la Russie a terminé l’année 2024 avec un déficit public de seulement 1,7 % du PIB. A titre de comparaison, il a atteint 6,4 % aux Etats-Unis, 5,8 % en France. Quant à la dette publique russe, elle ne dépasse pas, fin 2024, 18 % du PIB, contre plus de 110 % pour la France, pays en paix. Bref, la Russie est entrée en guerre armée d’une telle prudence budgétaire que, même en dépensant beaucoup plus, elle reste loin des problèmes financiers « normaux » des autres grandes puissances.
Passons aux échanges extérieurs. Pendant des décennies, la Russie a exporté beaucoup plus qu’elle n’importait. Entre 2000 et 2021, cet excédent commercial représentait, en moyenne, 9 % du PIB, thésaurisé par l’Etat et les oligarques à l’étranger. Avec la guerre, cette structure excédentaire permet de réorienter la production : par exemple, l’acier est moins orienté vers l’exportation et davantage vers les chars de combat et la construction immobilière.
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