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Les taux d’intérêt ont été réduits de 2,5 % à 2,25 %, soit une septième baisse de suite, à l’issue de la réunion de l’institut de Francfort, jeudi. Celui-ci estime que les droits de douane seront « négatifs » pour la croissance européenne.

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Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, lors d’une conférence de presse, à Francfort (Allemagne), le 17 avril 2025.

Donald Trump a forcé la main à la Banque centrale européenne (BCE). Pour sa septième réunion de suite, celle-ci a baissé, jeudi 17 avril, ses taux d’intérêt d’un quart de point, cette fois à 2,25 %. Mais, sans la guerre commerciale déclenchée par le président des Etats-Unis, elle aurait peut-être fait une pause, reconnaît Christine Lagarde, sa présidente : « Il y a quelques semaines, un certain nombre de gouverneurs prônaient de marquer le pas. »

A la place, les droits de douane américains, qui ont jeté une « incertitude exceptionnelle » sur l’économie mondiale, ont poussé la BCE à desserrer un peu plus son emprise monétaire. Depuis juin 2024, quand les taux d’intérêt étaient à 4 %, ils ont presque diminué de moitié.

La vérité, reconnaît Mme Lagarde, est que le brouillard économique est pratiquement total. Les droits de douane imposés par les Etats-Unis à l’Union européenne sont déjà passés de 3 % à 13 % en moyenne, mais personne ne sait à quel niveau ils termineront. Une période de négociation de quatre-vingt-dix jours s’est ouverte, se terminant à la mi-juillet. La présidente de l’institut de Francfort reconnaît son « incrédulité » face aux mesures initiales de M. Trump, tant celles-ci défient tout « bon sens » (« conventional wisdom ») en ce qui concerne le commerce mondial.

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