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La robotique ou les logiciels améliorent la santé et le bien-être des travailleurs mais font émerger de nouveaux risques, décrit un rapport de l’Organisation internationale du travail. D’où la nécessité de réguler leur usage.

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Comment les technologies de pointe (robotique, intelligence artificielle, automatisation, numérique…) transforment-elles les problématiques de santé et sécurité au travail ? A cette question complexe, l’Organisation internationale du travail (OIT) apporte des réponses nuancées, dans un rapport global publié le 23 avril.

Les experts de l’OIT commencent par analyser les retombées bénéfiques de ces innovations sur les risques, les maladies, les accidents, et sur la charge de travail. Le cas le plus évident concerne les robots qui remplacent les travailleurs réalisant « des tâches dangereuses dans des environnements à haut risque, souvent appelés “emplois 3D” (dégoûtants, dangereux et dégradants) ».

Ainsi dans les mines, l’agriculture, la construction et diverses industries, il arrive que les robots éloignent les travailleurs des substances chimiques, des températures extrêmes, des rayonnements, des espaces confinés et machines présentant un risque élevé. Ils automatisent les tâches répétitives et pénibles, réduisant la fatigue physique et mentale. Idem pour les dispositifs portables embarqués tels que les caméras portables, les casques intelligents, ou encore les exosquelettes, qui « gagnent du terrain dans des secteurs comme la construction, l’industrie manufacturière, l’agriculture et les soins de santé », remarque l’OIT.

Risque de malveillance

Revers de la médaille, ces équipements génèrent en parallèle toutes sortes de risques et désagréments. Ainsi les visiocasques de réalité augmentée ou virtuelle occasionnent des pertes d’équilibre et de la fatigue visuelle. Des IA ou des capteurs défaillants déclenchent des mouvements inattendus des robots, qui occasionnent des blessures par écrasement, des fractures ou des lacérations, en particulier en milieu industriel.

Au risque de défaillance technique s’ajoute celui de malveillance : des cyberattaques sont susceptibles « de contourner les mécanismes de protection » dont sont équipés les robots. Les salariés équipés d’exosquelettes peuvent quant à eux subir une aggravation des troubles musculosquelettiques si leur équipement est trop lourd, s’il les contraint à effectuer des mouvements non naturels, répétitifs ou mal adaptés à leur morphologie. En effet, ceux-ci « sont souvent conçus sans tenir compte du genre, ce qui les rend moins ergonomiques pour les femmes », pointe l’OIT.

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