- Jean-Yves Haberer, qui dirigeait le Crédit lyonnais lors de sa débâcle des années 1990, est mortDirecteur du Trésor à la fin des années 1970, le haut fonctionnaire participa à la création du système monétaire européen. Nommé à la tête du « Lyonnais » sous François Mitterrand, il engagea la banque publique dans une stratégie de croissance tous azimuts, qui le mènera à sa chute.
- Le distributeur belge Colruyt cherche un repreneur pour ses 101 supermarchés françaisLe leader belge de la distribution veut céder ses magasins tricolores, ainsi que ses trois entrepôts et son siège dans le Jura, le tout représentant 2 500 emplois. Faute de taille critique, l’activité française est en perte. Carrefour, Intermarché, Leclerc et Coopérative U seraient intéressés.
- Pour OpenAI, une levée de fonds de 40 milliards de dollars mais des défisLe créateur de ChatGPT est valorisé 300 milliards de dollars. Mais il doit encore réussir la mutation de sa structure et son pari économique face à une concurrence renforcée.
- L’UE inflige une amende de 458 millions d’euros à 15 constructeurs pour entente sur le recyclage des automobilesVolkswagen, Renault-Nissan et Stellantis sont les plus lourdement sanctionnés, tandis que Mercedes-Benz échappe à l’amende. Ford, BMW et Toyota figurent aussi parmi les constructeurs sanctionnés.
- Les ambitions ralenties de la SNCF sur le marché italien de la grande vitesseLa SNCF souhaite venir s’implanter sur les lignes ferroviaires transalpines avec ses TGV à partir de 2026. Mais le gestionnaire des voies ferrées italiennes, RFI, ne lui a octroyé que très peu de créneaux. L’autorité de la concurrence locale a ouvert une enquête, soupçonnant RFI de saboter la compétition.
- L’hypercroissance du discounteur Action, qui compte « ouvrir un magasin par jour en Europe »Le discounteur néerlandais possède aujourd’hui 2 918 magasins dans 12 pays et enregistre, sur une vingtaine d’années, une croissance moyenne annuelle de ses ventes de 24 %. La France détient, à elle seule, 859 points de vente.
- Mathias Döpfner, le très atlantiste patron d’Axel Springer, doit faire le deuil de l’AmériqueLe dirigeant du groupe de presse conservateur allemand (« Bild », « Die Welt »), qui a fondé sa stratégie sur le lien avec les Etats-Unis et les « valeurs transatlantiques », a reconnu début mars s’être trompé sur Donald Trump.
- « Avec la taxe sur les navires chinois, l’agenda protectionniste de Trump atteint son paroxysme »Conçue pour relancer les chantiers navals, la taxe décidée par Donald Trump sur le cabotage devrait créer un chaos logistique et pénaliser autant les exportations que les importations, explique Julien Bouissou, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
- Plus de cinq millions de travailleurs en France sont exposés au bruit à des niveaux dommageablesLes hommes représentaient près de 80 % des travailleurs exposés à des niveaux de bruit à risque pour la santé en 2019, selon Santé publique France. Les métiers du BTP, de la mécanique et du travail des métaux arrivent en tête des secteurs les plus touchés.
- Rémunération des patrons : « Ces montants nourrissent une spirale ascensionnelle que rien ne semble pouvoir arrêter »Goldman Sachs a alloué 80 millions de dollars en actions à son PDG, David Solomon, dans cinq ans s’il n’a pas quitté la banque d’ici là. Une somme jugée « excessive » par l’agence américaine de vote Glass Lewis, laquelle avait déjà épinglé la banque par le passé, sans que les actionnaires en tiennent compte, observe Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».
- « Résister. Le pari de l’espoir », le drôle de numéro d’équilibriste d’Anne HidalgoDans le « récit personnel » qu’elle publie, la maire PS de Paris revient sur sa candidature malheureuse à l’élection présidentielle de 2022, sans pour autant examiner les raisons de cet échec.
- La menace de taxes douanières de Trump fait trembler l’industrie automobile du MexiqueLe secteur automobile mexicain, qui exporte 70 % de sa production aux Etats-Unis, génère 4 millions d’emplois directs et indirects dans le pays. Des droits de douane de 25 % sur les véhicules vendus au voisin du nord constitueraient une potentielle catastrophe.
- Après le séisme, la solidité de certains immeubles de la ville de Bangkok pose questionDeux sociétés chinoises impliquées dans la construction de la tour de 32 étages qui s’est effondrée le 28 mars et devait héberger la Cour des comptes thaïlandaise sont dans le collimateur des autorités.
- Droits de douane américains : « Il est urgent de déployer un arsenal de défense économique crédible »Les Européens ne peuvent plus se contenter de ripostes symétriques et doivent se préparer à la possibilité d’une guerre économique durable avec les Etats-Unis, notamment en posant les bases d’un « protectionnisme de dissuasion », estiment, dans une tribune au « Monde », le député (Renaissance) de Paris David Amiel et l’économiste Shahin Vallée.
- Baisse des taux des crédits immobiliers : stop ou encore ?Certaines banques ont remonté leurs barèmes alors que les conditions de leur refinancement se sont tendues.
- Faut-il mettre fin au capitalisme pour sauver le climat ? (avec Thomas Piketty)Pour faire face au changement climatique et réussir la transition, il faut aller vers une « social-démocratie écologique », plaide l’économiste dans cet épisode du podcast « Chaleur humaine ».
- Les nouveaux droits de douane de Donald Trump signeront la fin du système commercial mondial actuelLe président américain a promis que le 2 avril serait le « Liberation Day », avec la mise en place de barrières douanières spécifiques à chaque pays. Dans quel but ? Les économistes sont dubitatifs, les raisons invoquées étant nombreuses et variées.
- Des entreprises soumises aux convulsions de la sociétéLes géants de la tech américains, s’alignant sur les idées qui leur semblent dominantes, ont prêté allégeance quasi immédiatement au nouveau pouvoir républicain après la défaite des démocrates. Ils s’inscrivent dans le mouvement de sociétalisation des entreprises, explique dans sa chronique l’économiste Pierre-Yves Gomez.
- Ce qui change le 1er avril pour notre budget : RSA, crédits immobiliers, frais de notaire, arrêts maladie, chômage...De nombreuses prestations sont revalorisées de 1,7 %. Les règles d’indemnisation du chômage et des arrêts maladie évoluent. Pour les achats immobiliers, le prêt à taux zéro est à nouveau réformé et les frais de notaires augmentent dans certains départements.
- Négociations salariales : le partage inéquitable des profits source de tensions dans les entreprisesLa hausse des rémunérations pour 2025 atteint 2,1 % dans les entreprises qui ont signé des accords.
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