Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
Dix-sept ans après les premières plaintes de médecins ruinés par des investissements immobiliers vendus comme sans risque, quinze prévenus sont jugés, à partir de lundi à Marseille, dans « la plus grande escroquerie immobilière et financière que la France ait jamais connue », selon des députés.
Article réservé aux abonnés
Construite dans les locaux d’une ancienne caserne, la salle d’audience baptisée « Procès hors normes » du tribunal judiciaire de Marseille n’aura jamais si bien porté son nom que pour le dossier qui s’y juge du lundi 31 mars au vendredi 6 juin. L’affaire Apollonia va confronter deux mois durant 15 prévenus soupçonnés d’avoir orchestré une immense escroquerie, qui frise le milliard d’euros et concerne 762 parties civiles : des investisseurs immobiliers s’estimant floués – représentés par 110 avocats – et 26 banques se disant trompées. En 2012, des députés avaient parlé de « la plus grande escroquerie immobilière et financière que la France ait jamais connue ».
L’affaire Apollonia débute avec une première vague de 43 plaintes déposées il y a dix-sept ans, en avril 2008, par des professionnels médicaux, médecins, chirurgiens, kinésithérapeutes, dentistes… surendettés et ruinés par des investissements immobiliers qu’on leur avait vendus comme sans risques.
Le dossier porte le nom d’une société d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), spécialisée dans le conseil financier et les investissements immobiliers. L’essor exponentiel de cette entreprise, créée en 1997 par Moussa-Jean Badache, 70 ans, un ancien commerçant du Gard, et par son épouse, Viviane Badache, 68 ans, esthéticienne de profession, lui a valu, au début des années 2000, la une de la presse économique et un trophée des entreprises performantes.
Il vous reste 82.59% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptesParce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.