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Selon la défense des opposants, aucune infraction ne peut leur être reprochée, l’autorisation ayant été jugée illégale. La procureure a rappelé « qu’on ne peut pas se faire justice soi-même ». La décision a été mise en délibéré au 1ᵉʳ juillet.

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Lors d’une table ronde organisée par des opposants à la construction de l’A69, près de Verfeil (Haute-Garonne), le 26 avril 2025.

Peut-on être condamné pour avoir tenté d’empêcher des travaux jugés illégaux par la suite ? C’est la question sur laquelle s’est penché, mardi 6 mai, le tribunal de Castres. Des opposants à la construction de l’A69 entre Toulouse et Castres étaient jugés pour avoir bloqué l’avancée de la construction de cette voie de 53 kilomètres, dont l’autorisation a depuis été invalidée. Après plus de deux heures d’audience, la procureure de Castres a requis des amendes de 3 000 euros avec sursis à l’encontre des cinq « écureuils » pour « opposition par violence ou voie de fait à l’exécution de travaux publics ou d’utilité publique ». Entre février et mars 2024, ils s’étaient perchés à une vingtaine de mètres au-dessus du sol pour empêcher l’abattage des chênes et des platanes de la Crémade. Ce petit bois, situé sur le tracé de la future autoroute à Saïx, ​avait été rebaptisé zone à défendre (ZAD) de la Crem’Arbre​ ​par les opposants.

Après des semaines d’occupation au sol et dans les branches, les derniers activistes étaient descendus volontairement de leur cabane de fortune le 24 mars 2024. Trois jours plus tôt, ils avaient obtenu un répit : l’Office français de la biodiversité (OFB) certifiait que plusieurs espèces protégées nichaient dans ce petit bois, confirmant son classement dans la catégorie à fort enjeu écologique. Ce qui impliquait qu’aucun abattage d’arbre n’ait lieu en dehors de la période allant du 1er septembre au 15 novembre.

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