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Le protestantisme est souvent présenté comme la matrice de l’économie libérale. C’est pourtant en Italie, territoire catholique, que les historiens situent les prémices du capitalisme moderne. A l’occasion de la Fête du travail, « Le Monde des religions » fait le point sur ce débat.
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Affirmer que l’économie moderne est née de la Réforme protestante initiée par Luther au XVIe siècle est devenu un lieu commun, dont l’origine est attribuée à Max Weber (1864-1920). Ce sociologue et économiste allemand, né dans une famille protestante, a publié, au début du XXe siècle, un livre fondateur : L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme (1904). Il y souligne que la Réforme repose sur l’idée de prédestination : l’homme, dès sa naissance, est voué, ou non, à la grâce de Dieu.
Mais nul ne sait s’il fera partie des élus. Dès lors, il cherche des indices de la faveur divine. La réussite sociale et l’enrichissement peuvent offrir de telles marques. C’est d’ailleurs ce que prêche Paula White, la très controversée conseillère spirituelle de Donald Trump : télévangéliste millionnaire, elle est une adepte de « l’évangile de la prospérité », qui prétend que l’aisance financière est un signe d’élection divine.
Mais revenons quelques siècles en arrière. Alors que l’Eglise catholique condamnait la richesse personnelle et invitait tout un chacun à se déposséder d’une partie de sa fortune contre des indulgences (remise de la peine encourue en raison d’un péché moyennant diverses bonnes œuvres) ou des messes, la Réforme aurait d’emblée manifesté une communauté d’idées avec le capitalisme. Ce qui permettrait d’expliquer pourquoi l’histoire du capitalisme semble se jouer, dans ses grandes étapes, dans les pays protestants.
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