Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
En 2024, les 38 pays de l’OCDE ont émis 15 700 milliards de dollars de dette. Un record absolu. Mais les investisseurs renâclent désormais à financer la dette des grandes puissances et réclament de meilleurs rendements pour accepter de prêter, même aux Etats-Unis.
Article réservé aux abonnés
Au rythme actuel, la dette des Etats-Unis va augmenter de 2 400 milliards de dollars (2 100 milliards d’euros) au cours des dix prochaines années. D’ici à trois ans, son niveau devrait dépasser le record atteint au lendemain de la seconde guerre mondiale. En France, l’endettement public, actuellement à 116 % du produit intérieur brut (PIB), est à son plus haut historique hors périodes de guerre. Au Japon, il est du double, à 237 %.
Depuis la grande crise financière de 2008, et plus encore depuis la pandémie de Covid-19, le monde occidental ploie sous une montagne de dette publique qui n’en finit pas de grimper. Au point d’en arriver à un trop-plein ? Coup sur coup, deux événements au Japon et aux Etats-Unis ont inquiété les spécialistes. Lors d’émissions de dette, ces deux grandes puissances économiques ont dû faire face à un certain scepticisme des prêteurs. Rien de catastrophique, les gouvernements ont réussi à se financer, mais les grands investisseurs (fonds de pension, assureurs-vie…) se sont montrés moins intéressés que d’habitude. Même chose en Australie et en Corée du Sud.
Résultat, les taux d’intérêt s’envolent à des niveaux que le monde n’avait pas connus depuis près de deux décennies. « La question n’est pas de savoir s’il y a trop de dette, mais quel est le prix que les marchés sont prêts à accepter pour l’acheter », explique George Cole, économiste à Goldman Sachs, une banque américaine. En clair, les Etats arriveront à se financer, mais à un coût qui risque de faire mal.
Il vous reste 78.4% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptesParce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.