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Le gouvernement propose de faire payer des frais de gestion aux plateformes pour tenter de contrer l’envoi de produits de faible valeur notamment depuis la Chine. Une réponse jugée insuffisante par les professionnels du commerce en France.

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Au centre de distribution de DHL Express, à l’aéroport Paris - Charles-de-Gaulle, le 5 octobre 2021.

En 2024, près de 4,6 milliards de colis issus de plateformes d’e-commerce, d’une valeur inférieure à 150 euros, sont entrés sur le marché européen. Soit plus de 145 chaque seconde. Une masse qui a doublé chaque année depuis 2021. Sur ce total, 91 % provenaient de Chine. Rien que pour la France, 800 millions de ce type de colis ont été livrés l’an dernier.

Pour tenter d’endiguer ce raz-de-marée provoqué par des marques comme Shein ou Temu, le gouvernement envisage de faire « payer aux importateurs, aux plateformes, et non aux consommateurs, un petit montant forfaitaire sur les colis », a expliqué mardi 29 avril la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, lors d’un déplacement à l’aéroport de Roissy, principal point d’entrée du fret aérien en France, en compagnie de trois autres ministres, dont celui de l’économie, Eric Lombard.

Ce montant serait de « quelques euros » par colis ou « quelques centimes » par article, a ajouté la ministre, sans plus de précision. Il serait appliqué dès le 1er janvier 2026 et jusqu’en 2028, date à laquelle l’Union européenne envisage de supprimer l’exonération de taxe douanière sur les colis d’une valeur inférieure à 150 euros. Le gouvernement prévoit aussi de renforcer les contrôles sur la conformité de ces colis aux normes de sécurité et de santé, mais sans augmenter les sanctions – les noms des produits retirés seraient simplement rendus publics.

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